jeudi 6 décembre 2007

Le Retour

Mon coeur battait à tout rompre. Étienne était parti en Europe depuis deux mois. Il était parti un après-midi au début de l'automne, en pleine canicule. Il revenait ce soir, tout juste après que la tempête se soit calmée. Montréal était ensevellie sous un brillant manteau de neige blanche, depuis.

Malgré mon insistance pour lui envoyer une voiture, il avait décidé de revenir en métro. «Pour mieux reconnecter avec la ville», disait-il.

Comme on habite pas très loin de la station et que le temps était doux, je m'y suis rendue à pied. Je l'ai attendu pendant quelques minutes avant qu'il n'apparaissent dans l'escalier roulant. Je n'ai même pas osé l'embrasser. J'ai balbutié quelques âneries avant qu'on sorte et qu'on se dirige vers la maison. J'étais nerveuse. Je me sentais comme une gamine lors d'un premier rendez-vous. Ça faisait tellement longtemps...

On marchait rapidement lorsqu'il s'est arrêté net au beau milieu du parc.

-Qu'est-ce qui te presse tant?

-Je... Rien.

Je me suis tournée vers lui, un peu mal à l'aise. Il s'était passé tant de choses depuis son départ que j'en étais même venue à me demander si notre relation ferait encore du sens, à son retour.

-Le paysage est beau. Et puis, j'ai envie de passer un peu de temps seul avec toi avant de revoir tout le monde.

Il était magnifique, avec sa tuque enfoncée jusqu'aux yeux. J'ai avancé lentement vers lui. J'ai senti un tiraillement dans mon ventre. J'avais encore envie de lui. Peut-être même plus qu'avant.

C'est ce moment qu'il choisit pour tout gâcher en m'envoyant une poignée de neige en pleine figure! Insultée, je me suis penchée pour en ramasser moi-même une pelletée à mains nues. Malheureusement, le vent était de son côté. Je crois que j'en ai reçu beaucoup plus que lui.

Je me suis penchée de nouveau pour saisir une bonne poignée de neige, mais revenue à sa hauteur, je me suis heurtée à ses beaux yeux brillants et son petit sourire en coin.

Il n'en fallait pas plus pour que je laisse la neige s'échapper de ma main et que je le saisisse par le cou... Une seconde plus tard, nos bouches refroidies par l'air frais s'entrechoquaient. Mes genoux se sont affaiblis et bientôt, je me retrouvais par terre avec son corps sur le mien.

Notre chaleur, nos baisers, la neige et le froid créaient de drôles de contraste. Bouche froide, langue chaude, ses mains gelées s'infiltrant dans mon manteau pour atteindre mes seins qui se dressaient à leur contact.

-Ouhhh!!!! C'est froid.


Il retira ses mains rapidement pour ne pas me torturer davantage.


-Crois-tu qu'on pourrait rentrer par la sortie de secours pour éviter les autres en chemin vers ta chambre?


À Suivre...

Un autre grand ménage à l'horizon...

Alexis et François étaient tous deux assis devant moi, l'air grave. J'étais encore sous le choc de la révélation qu'ils venaient de me faire.


-Vous êtes sérieux?

-Absolument. On a conscience que c'est blessant à entendre mais on préférais vous en avertir.


La porte de la conciergerie s'ouvre. Annabelle et Alice entrent et viennent nous y rejoindre.


Annabelle: Mon Dieu, quelqu'un est mort?

Macha: Personne n'est mort... mais après avoir entendu ce qui suit, vous aurez probablement envie de tuer.

Alice: Alors, on peut savoir ce qui se passe?

Macha: Allez-y les gars. Racontez-leur tout ce que vous savez et n'ayez pas peur des détails blessants, les filles sont capables d'en prendre.


Les deux gars se regardent. François prend la parole...


François: Ça concerne Gianni. Disons qu'il crée pas mal de remous par les temps qui courent...

Annabelle: Ah bon?

Alexis: Il a toujours été un peu «cocky» mais là, ça dépasse le sang italien!

François: Disons qu'il s'enfle énormément la tête parce qu'il est présentement le seul à vous fréquenter toutes les trois.

Macha: François, s.v.p: Appelle «un chat», «un chat» et dis-nous les vrais termes qu'il utilise.

François: O.k., si tu insistes. Il a dit, à plusieurs reprises, je cite: «Je suis le king, icitte! Je les fourre toutes les trois!»


Alice avale sa gorgée d'eau de travers. Annabelle étouffe un juron.


Alice: Wow. On parle de grand respect, ici!

Annabelle: Je ne suis pas la plus prude de la gang, mais je trouve ça dégradant.

Macha: Vous n'avez pas entendu le «punch», encore.

Alexis: Ouais, disons qu'il en a rajouté.

François: «Si elles baisent bien, c'est parce que je leur ai tout montré... parce qu'au départ, ça ne valait pas grand chose.»

Annabelle: Ah bon? En ce qui me concerne, il est dehors juste avec celle-là!

Alice: A-t-il dit autre chose?

Alexis: Bah, des conneries ici et là. «Macha aurait tout avantage à magasiner des implants mammaires», «Annabelle fait l'étoile...»

Annabelle: Quoi?!? C'est complètement faux!!!

François: Rien qu'à voir la tête des gars quand ils sortent de ta chambre, on voit bien qu'ils sont satisfaits... Quant à Alice, je ne dirai même pas ce qu'il a osé raconter.

Alice: De toute façon, j'en ai assez entendu.

Macha: Merci, beaucoup... Vous pouvez retourner à vos quartiers, les gars. Nous allons discuter de tout ça en privé et voir ce qu'on va faire de tout ça.


François embrasse Alice et la serre très fort dans ses bras. Alexis fait de même avec moi. Les deux font un baise-main à Annabelle avant de sortir. Ils referment la porte derrière eux. Nous reprenons toutes les trois place à table.


Macha: Je crois qu'on se dirige vers un autre départ. Ou bien on l'envoie à «La Niche»? Qu'en pensez-vous?

Alice: Mon jardin a toujours besoin d'engrais...

Annabelle: Si on l'installe au sous-sol, il pourrait croire qu'on le garde parce qu'on ne veut pas s'en séparer...

Macha: Effectivement, c'est le genre d'idée qui pourrait passer dans sa grosse tête enflée.


Le silence règne dans la conciergerie pendant une minute.


Alice: On a fait un sacré ménage dans les derniers mois... On commence à avoir beaucoup d'appartements libres.

Macha: Et moins de temps libres!

Annabelle: Avez-vous des suggestions?

Alice: Si on réaménageait quelques pièces?

Annabelle: Pas fou.

Alice: En relocalisant quelques appartements, on pourrait faire défoncer des murs et créer de plus grandes pièces.

Macha: Je veux une «chambre érotique».

Annabelle: Euh?

Macha: Une chambre totalement équippée pour passer une soirée folle. Avec un énorme lit. Et une garde-robe remplie de costumes et de lingerie fine. Des tiroirs remplis d'accessoires. Un système de son qui fait jouer en boucle des slows cochons... et un poteau!!!

Annabelle: Moi aussi, j'en veux une comme ça!

Alice: Moi aussi!

Macha: On pourrait en garder aumoins trois pour d'éventuels amants. Quant au reste, La Commune peut encore être améliorée. Vous pouvez décider entre vous: je vous fais totalement confiance.

Alice: J'ai déjà ma petite idée.

Annabelle: Moi aussi.

Macha: Bon, parfait. Allez, j'appelle Gianni. On règle son cas... Ensuite, on appellera les entrepreneurs.

jeudi 29 novembre 2007

Le plan: Action

- Elle arrive quand cette poufiasse? Je suis tannée d’attendre. Il ne se passe rien. Je veux de l’action.

- Du calme, Alice. Ça nous donne juste un peu plus de temps pour se préparer. Alors, Bastien, tu sais quoi faire?

- Non. Vous me cassez sans cesse les oreilles depuis hier soir avec vos plans mais non, je ne sais pas quoi faire.

- Bon, d’accord, on arrête. Nous voulons juste être certaines de ce que nous faisons. Nous ne voulons pas échouer, tu comprends… (à l’oreille…) Si tu fais ça comme un grand garçon, tu auras une belle récompense… enfin, voilà un sourire…

- Ça sonne.

- Et bien répond, qu’est-ce que t’attends??? Nous, on se cache!

- Bon… Hé! Entre!

- Salut mon amour. Je savais que tu ne pouvais te passer de moi.

- Non mais écoute-la…

- Chut.

- T’as fait quoi aujourd’hui?

- Rien. Je… euh… je t’ai attendu. Et… toi? T’as fait quoi?

- J’ai pensé à toi. À toi et à tout ce qui nous attend…

- Tu veux dire quoi?

- Quel gamin… Tu verras bien assez tôt…

- Quel gamin… blâ blâ blâ…

- Chut!

- Viens t’asseoir, je te sers un verre.

- Il était temps.

- Oui…. Oui… bien joué Bastien… oui… go!

-HÉ! QU’EST-CE QUE VOUS FAITES??? Mais d’où elles sortent, elles? BASTIEEEEEN?

- Je suis désolé, mais elles veulent te parler.

- Soit pas désolé, Bastien. C’est ELLE qui se doit de l’être après m’avoir dérangé aux petites heures. C’était quoi cet appel, han, ma jolie? On ose jouer les grandes tandis qu’on a encore des tas de croûtes à manger?

- À quoi tu joues, petite garce?

- Non, TOI, à quoi tu joues? Quand as-tu l’intention de cesser d’importuner Bastien? Han? DIS-MOI? POURQUOI TU T’ACHARNES SUR LE SORT D’UN PAUVRE MEC QUI NE VEUT RIEN SAVOIR D’UNE PAUVRE CONNE COMME TOI?

- Ma chère petite dame, serait-ce une crise de jalousie que je vois à l’instant?

- Ah! Si ce n’était que ça. Alors, les filles? Qu’en dites-vous..? On l’emmène ou on la laisse partir?

- M’emmener où?...

- Je ne sais pas si elle mérite sa liberté. On pourrait l’emmener une journée ou deux, nous verrons par la suite.

- Je suis d’accord avec Macha. Si elle se tient tranquille on la libère et si elle recommence, on la reprend… on saura où la trouver maintenant. …

- Bon, d’accord, détachez-moi tout de suite, de toute façon ce n’est qu’un pauvre type pour qui je n’ai eu que de la pitié.

- On ne parle pas comme ça de Bastien, pauvre conne. Allez, libérons-la. Je ne veux plus de cette vermine dans mes parages. .. ET PAS SI FORT LA PORTE!!!

- Les filles, vous êtes cinglées. Je vous aime. Je crois qu’elle a eu sa leçon. Je saurai qui aller voir en cas de problème.

- Ce n’était qu’un jeu. …

- (à l’oreille) Et ma récompense…?

- Aurevoir, Bastien. À plus tard.


-Hé!

mercredi 28 novembre 2007

Le plan: Réunion

- Alors, les filles, qu’est-ce que vous en pensez?

- C’est parfait pour moi

- Et toi, Macha?

- Oui, mais tu oublies un détail. S’il ne veut pas l’inviter, qu’est-ce qu’on fait?

- Ce sera tant pis pour lui. Il arrive.

- Assied-toi. Bastien, je sais que tu ne veux pas mais tu devras l’inviter ici.

- Je ne crois pas avoir le choix de toute façon. Vous m’avez l’air décidées.

- Non, tu n’as pas le choix. Si tu veux qu’on t’aide à te débarrasser de cette fille, tu dois faire un effort de ton côté aussi. Alors voilà notre plan.

- Tu l’invites pour une pseudo soirée romantique. Quand elle arrive, défense de faire des cochonneries, nous serons cachées dans l’appartement. Quand elle sera bien placée, nous sortirons et l’attacheront sur une chaise pour lui parler et lui faire un peu peur… Un premier avertissement. Tu comprends? Ce n’est pas plus compliqué que ça.

- Tout ça pour un avertissement? Les filles, je vous savais cinglées mais pas à ce point.

- Si tu ne veux pas embarquer dans notre plan, tu n’as qu’à te débrouiller seul.

- Non, je n’ai pas le goût de finir enfermé comme la dernière fois. C’est d’accord. J’accepte.

- Parfait, appelle-là.

- Maintenant?

- Pourquoi pas?

- On n’a même pas le droit à un peu d’intimité ici…

- Ha! Appelle-la de chez toi, si tu préfères, mais aujourd’hui au plus tard.

- D’accord, je vous fais signe aussitôt que j’ai des nouvelles d’elle.

- Parfait, on attend ici. Aurevoir.

- À tout à l’heure.

À suivre…

Le plan: Introduction

- Il fait noir ici. Arrête ce petit jeu, tu me fais peur. Où on est? Je n’aime vraiment pas ça… Anne?... ANNE! Réponds-moi, je t’en supplie. Je ne trouve pas ça drôle du tout. AAAAAAANNE!

- HA! J’existe, maintenant.

- Mais bien sûr, que t’existes, de quoi tu parles. Détache-moi, s’il te plait…

- Sèche tes larmes, petit, je te détacherai quand t’auras répondu à mes questions.

- Anne…? AAAAANNE!

- Ha! Ha! Ha! Ha! J’adore entendre mon nom sortir en supplice de ta bouche…

- Tu n’es pas drôle. Pose tes questions qu’on en finisse.

- C’était qui cette salope au téléphone?

- Quoi?

- Une fille m’a appelé en pleine nuit pour me dire que tu lui appartenais, d’enlever mes sales pattes de sur ta petite personne. QUI C’ÉTAIT?

- Je… je… Anne… Tu sais bien que je ne te ferais jamais ça… Je te jure que je ne te ferais jamais ça.

- Ne pleure pas, petit, tes sanglots ne font que monter la pitié en moi. Alors…??? Han? ALORS???

- Une fille que j’ai rencontré à l’entraînement et on a passé une nuit ensemble, c’est tout. Et depuis, elle me colle aux fesses.

- Bien sûr…

- Tu ne me crois pas.

- Comment elle a eu mon numéro personnel?

- J’en sais rien, moi. Elle a du fouillé dans mes affaires quand j’ai eu le dos tourné, c’est tout. Anne, s’il te plait, crois-moi. Je t’aime et je ne veux pas te perdre. Je ne veux rien savoir de cette garce, elle couche avec tout le monde. Elle m’a eu et je ne sais plus comment m’en débarrasser. Aide-moi, je t’en supplie… Anne…. S’il te plait… anne….

- … d’accord… Rendez-vous au Penthouse ce soir 21h00. Les filles y seront. Nous allons trouver un moyen d’éloigner cette salope. Elle veut la guerre, elle l’aura!

À suivre...

lundi 12 novembre 2007

L'épicerie

Ma clé dans une main et les bras chargés de paquets, j’approche à pas rapides de l’entrée principale de la commune. De l’autre côté de la porte vitrée, j’aperçois Alain, bras croisés, bien accoté contre le mur. Du seul doigt qui me reste de libre, je cogne doucement pour attirer son attention...

- Tu m’ouvres s.v.p. ?


- Non ! Débrouilles-toi !

- Allons, j’ai des choses qui vont dégeler et je dois aller nourrir Terreur !

Il m’ouvre enfin la porte. Sur son visage reigne le sourire moqueur que je déteste et aime tant à la fois.

- Peux-tu m’expliquer ce qui est passé par la tête de François de t’offrir un chat ? Depuis que tu l’a tu es devenue complètement gaga !


- Il a simplement voulu me faire plaisir parce que j’étais malade. Tu es jaloux que ce soit lui qui ai eu l’idée!

- Non, plutôt que ce soit Terreur qui ait tous tes câlins.

J’éclate de rire et me dirige ver l’ascenseur, Alain me suis presque sur mes talons.

- Qu'est-ce que tu as acheté ? Des trucs diètes ou légers pour perdre cette rondeur que tu as gagné depuis quelque temps ?

Il m’attrape une fesse puis se met à fouiller sans gêne dans mon épicerie.

- Non pas forcement, et en passant, mes rondeurs tu sembles les apprécier !


- Ouin …


Enfin, l’ascenseur s’ouvre et nous laisse entrer.

- Ha ! Tiens qu' est-ce que c’est ? Du sirop de chocolat !


- Oui et si tu me dis quelque choses comme «ce n’est pas avec cela que tu vas perdre du poids» je t’arraches la tête !!

- Ok! Ok ! Ne te vexes pas ! Tiens, voilà: pour me faire pardonner, j’appuie sur ton étage.

- Oh, mais que de galanterie!

Puis soudainement, une folle idée me passe par la tête ! J’appuie sur le bouton d’urgence et arrête le tout entre deux étages.

- Toi aussi, tu aimes le sirop de chocolat ?


- Oui, tu le sais... pourquoi ?

- Que dirais-tu que l’on se fasse une petite bouffe maintenant ?

- Hummmmm ! Quelle excellente idée !

Je dépose tranquillement mes sacs dans un coin et lui arrache le liquide sucré des mains. Il retire son chandail et moi je verse tranquillement un long et mince filet chocolaté sur son torse que je me met a lécher goûlument. Je retire son pantalon pour decouvrir son membre déjà bien durci par l’excitation. Encore quelque goutte sucrées sur son sexe que je lèche et suce comme si il s'agissais du meilleur des desserts au monde. Il me deshabille et m’accote contre le mur. Le froid de l'acier contre mes fesses m’excite davantage... à un point tel que j’en laisse tomber la bouteille.


Il me souleve et me prend sauvagement. Il empoigne mes seins et me pénètre de plus en plus vite et de plus en plus fort. Je suis complètement étourdie par le plaisir et sans aucune retenue me met à crier. Il n’est pas long qu’il me suit.

Lorsque nos ébats se terminent, je m’habille, range le pot dans mon sac et remet l’ascenseur en marche.

- Je dois aller nourrir Terreur. Il attend depuis déjà bien longtemps!


- C’est exactement ce que je disais ! Tu n’en as plus que pour Terreur... Je suis sur le point de me promener à quatre pattes pour attirer ton attention.

- Quelle excellente idée ! Ça changerait dans nos jeux !

La porte s’ouvre sur mon étage. Je ramasse mes paquets.

- Que veux-tu dire par «ça changerait dans nos jeux» ?

- Ah! Tu verras peut être un jour...

La porte de l’ascenseur se referme et Alain continue son ascension.


Il venait de me donner quelque petites idées pour nos futures rencontres...

Ménage du sous-sol...

Alice: Macha...

Macha: Oui?

Alice: Je ne sais pas comment te dire ça mais... Il semblerait que «le chien» se soit échappé.

Macha: Échappé?

Alice: Je ne sais pas comment il a fait pour sortir de là mais il n'est plus dans sa cellule et il est introuvable.

Macha: Normal, je l'ai relâché.

Alice: !?!?!

Macha: J'oubliais de le nourrir et j'oubliais même de le haïr. Qu'il soit mort ou vivant m'indiffère totalement... À ce stade, quel est l'intérêt de le garder dans le sous-sol? Pourquoi gaspiller du bon pain sec quand on peut en faire des croûtons pour une salade césar?

Alice: Bon point.

mercredi 24 octobre 2007

atchoum

Ça fait une semaine que je suis malade. Ma meilleur amie est devenue ma boite de mouchoirs, je suis fiévreuse et j’ai peine à bouger. Depuis une semaine je suis presque cloîtrée à la maison. Les copines commencent à me manquer et les garçons encore plus mais je suis loin d’être à mon avantage avec le nez qui «pleume» et ma conversation est plus ou moin intéressante; j’ai le cerveau en gelée. Bref, ça fait une semaine que je suis là à me morfondre quand la sonnette de la porte se fait entendre.

L’oeil magique de la porte me laisse voir François, les deux mains dans le dos. Que me reserve-t-il celui-là? J’ouvre et le laisse passer... Au diable à quoi je peux ressembler!

- J’ai croisé Macha , elle m’a dit que tu n’etais pas bien. Que c’est la raison pour laquelle on ne te voit plus...
- Oui, c’est vrai je ne vais pas bien, mais que caches-tu dans ton dos, toi ?
- Deux surprises.

Doucement, il retourne sa main gauche dans laquelle se trouve un grand bol.

- Je t’ai apporté une soupe de malade. C’est de la poulet et nouilles en sachet: j’ignore
pourquoi mais ca fait toujours du bien.

- Et mon autre surprise ?
- La voici.

Il retourne dans le corridor et reviens avec une boîte.

- Ouvre, ouvre vite !

Je prends la boite dans mes mains curieuse comme ce n’est pas permis. À ma plus grande surprise, elle se met à remuer et j’entends un miaulement. J’ouvre à toute vitesse pour rencontrer mon nouveau petit copain. La boule de poils qui s’y trouve est minuscule.

- Tu l’aimes ?
- Mais bien sûr, il est adorable !

François me regarde tendrement câliner mon nouveau compagnon. Il s’approche de moi et commence a m’embrasser.


- Dépose le par terre qu’il puisse visiter les lieux. J'ai laissé la litière et le reste dans le corridor j’installe cela et le temps que la petite terreur découvre sa maison, moi je pourrai bien m’occuper de ton corps.
- François ! Tu vas attraper mon rhume ! Je ne vis pas en récluse ici pour rien.
- Au diable, le rhume ! Moi, je veux prendre soin de toi.

Il commence a m’embrasser le cou pour descendre tendrement sur mes seins. Doucement, tout doucement, il retire mes vêtements et continue son excursion buccale sur tout mon corps. J’en frémis et des frissons de plaisir me traversent toute la colonne vertebrale. Mes mamelons durcissent dangereusement et ma libido qui était complètement tombée à zero remonte rapidement.

Il se déshabille, je ne peux resister et commence à promener mes mains sur son corps en m’attardant particulierement au niveau de ses fesses. Nous faisons l’amour tendrement, doucement sans se presser.

La petite terreur a terminé d’explorer sa nouvelle maison et saute sur nous. Nous le câlinons tous les deux. Petite terreur….. «Terreur» sera son nom, à mon petit chaton.
Pour nous faire pardonner ce trop long silence, nous avons décidé de poster toutes les trois en même temps! Voici donc pour vous, 4 récits...

Bonne lecture et S.V.P. Faîtes nous part de vos commentaires, on apprécie énormément!

La clé dans la poche

- Macha? Tu viens faire la cuisine plus souvent?
- Je savais que tu aimerais.
- Et les martinis. Que des de tes martinis. Un pur délice. Dommage qu’Alice manque tout ça. Elle est encore malade?
- Oui. Son rhume n’a fait qu’empirer ces derniers jours alors elle a préféré se reposer.
- Elle prendra du mieux. Bientôt elle sera la première à nous entraîner dans des aventures pas possibles.
- Je n’ai aucune misère à y croire.
- Peut-être un trippe à trois…? Ce serait son tour, non?

- Arrête avec ça, veux-tu!?
- D’accord, d’accord.
- Raconte-moi plutôt ce qui s’est passé avec Bastien.
- Je ne sais pas… Peut-être… D’accord!

« Comme tu sais il m’a appelé dans la journée pour sortir le soir même. Je ne sais pas ce que j’avais mais j’ai eu le goût de le faire languir un peu pour accentuer le désir.


- Quoi? Ce soir? Et tu te souviens de la dernière fois?
- Annabelle… Tu veux jouer à la maman avec moi et me mettre en pénitence, c’est ça?
- Imbécile. Je ne sais pas si j’en ai envie…

Il me suppliait tellement. J’avais un goût de rire tellement immense que j’en ai presque raccroché pour ne pas éclater.



- Bon, bon, d’accord, je te laisse une petite chance. Sortons quelque part de pas trop bondé. Je ne me sens pas sociable ce soir.
- Parfait! Allons dans ma chambre à coucher!

- IMBÉCILE!
- Je connais un petit lounge pas très loin qui ferait l’affaire. De la musique techno mais pas trop forte. Ils ont une ambiance plutôt sexy. Habille-toi chic.
- Parfait. Viens me chercher vers 20 heures et je serai prête.

Quand on est arrivé sur place j’ai été assez impressionnée. C’était vraiment bien comme endroit. Il y avait une de ces odeurs de sexe là-dedans que j’ai eu du mal à me retenir toute la soirée. On a pris quelques verres et on a discuté.


- Tu me pardonnes pour la clé?
- Devrais-je?
- Il le faut. Ce n’était qu’un tour qui a mal tourné. C’est tout.
- De toute façon on a changé la serrure. Tu as gardé la clé en souvenir?
- Tu déconnes? Qu’est-ce que tu veux que j’en fasse de ce mauvais souvenir? Ce n’est qu’une clé, bordel!
- Haha. Ne le prends pas comme ça, je te taquine. On ne restera pas sur cette histoire toute notre vie, allez.

C’est alors que je me suis rapprochée subtilement de lui et que j’ai glissé ma main sur sa cuisse en montant tout doucement vers son sexe.


- Et la tienne, elle n’a pas changé…
- Euh… On parle de quoi, là…
- De ta clé, bien sûr.
- Ah… Ah ouais, ma… ma clé…
- Quoi, qu’est-ce qu’il y a? Tu ne te sens pas bien? Tu veux un autre cocktail? GARÇON!

- Non, non! Anne, arrête!
- Alors dis-moi, qu’est-ce qui se passe?

Ma main frôlait maintenant son sexe qui avait du mal à se contrôler.

- Anne, pas ici.

Je le caressais de plus en plus fort, l’ai pris dans ma main au travers ses pantalons.

- Aaanne, je t’en priiis…

- Trop tard. On va devoir rester ici encore un peu je crois… Ah moins que…
- ANNABELLE! Euh… oui, oui. Deux autres cocktails Passion, s’il vous plaît. Merci.
- Sauvé par cloche…
- Vraiment, à quoi tu joues? Tu te venges pour l’histoire de la clé?
- Pas du tout. Tu n’aimes pas? Moi je trouve ça plutôt rigolo…

J’e me suis finalement décidé à mettre ma main dans son pantalon pendant que le garçon nous servais les cocktails. Bastien payait et moi je l’embarrassais. Je crois qu’il aimait mais n’osait pas le dire. Son sexe était tout gros et chaud. Je l’aurais mangé là, sur place. J’aurais pu me glisser sous la nappe mais je n’ai pas voulu aller jusque là. J’ai eu peur. Quand on a eu fini nous sommes repartis à La Commune chacun chez soi. Je ne voulais pas continuer le tout. Je laisse durer le plaisir pour un autre soir… ou peut-être d’autres petits jeux érotiques. »

- Tu m’impressionnes.
- Pourquoi?
- Plus ça va, plus tu deviens débauchée. Un trippe à trois avec des inconnus et te voilà à faire bander ton homme dans un endroit public.
- Je prends goût au vice. Je veux maintenant me trouver un autre défi… On verra qui m’invitera la prochaine fois…

Avoir le goût et avoir le temps

Macha: Je ne sais plus quoi faire... Depuis que j'ai hérité de ce petit rôle dans une série, j'ai des horaires complètement dingues et ça affecte ma libido. Je suis fatiguée et le soir j'aurais juste envie de me coller.

Annabelle: Ça y est. Je l'avais prédit, elle est entrain de devenir monogame... et matante!


Alice: Un autre petit ménage dans tes amants, peut-être? T'es en retard sur ton trip à trois.

Macha: Parlant de trip à trois; c'est pas... c'est pas que je recule mais vraiment, je me suis posée la question, est-ce que j'ai vraiment envie de me sentir comme le morceaux de viande dans une brochette, moi?

Alice: Hein?!? J'pense que je te suis pas.


Je pointe ma bouche et ma ...


Alice: Oh!!! C'est très graphique mais merci, j'ai saisi.

Annabelle: Je maintiens ma position... Elle est entrain de devenir matante.

Macha: Non, non. Je veux le faire... mais je veux y aller doucement.

Annabelle: Fais comme moi. Saoule-toi avant.

Macha: Hum... Sans me saouler, un petit sablage de champagne ne ferait sûrement pas de tort. De toute façon, je peux y aller graduellement, c'est pas comme si c'était l'instant ou jamais!

Alice: C'est bien vrai! Alors tu fais ça quand?

Macha: Maintenant! Je saute dans la douche puis j'appelle Gianni pour mon petit «rituel de beauté...», j'appellerai Alexis ensuite.

Annabelle: Ah! Là, je reconnais mon amie Macha!

Alice: Compte sur moi pour garder Alexis à la maison pendant ce temps... Je vais débrancher quelque chose sur la télé comme prétexte pour l'occuper pendant une petite demie-heure.

Macha: Parfait. Alors les filles, je vous raconterai comment ça s'est passé plus tard.

Annabelle: Ne compte pas sur moi, ce soir. Je dois régler des comptes avec Bastien...

Alice: Ne compte pas sur moi non plus, mon rhume n'est pas encore guéri. Si je ne veux pas le transmettre à La Commune en entier, je vais devoir me tenir tranquille.

Macha: Bon, alors si vous le voulez bien, on soupera ensemble demain soir pour se raconter tout ça? Sauf pour le rhume d'Alice, évidemment...

Alice: Tu ne veux pas connaître les péripéties de ma friction à l'eucalyptus? Je suis déçue!

C'est ainsi que je suis allée prendre une bonne douche chaude et que j'ai appelé Gianni afin qu'il vienne m'aider pour fameux «rituel de beauté» du samedi matin: je me frictionne le corps en entier de crèmes et d'huiles parfumées... et je ne déteste pas avoir de l'aide!

Je venais de terminer mon petit massage de pieds lorsqu'il a frappé à ma porte et quelques minutes avant de commencer, j'avais appelé Alexis pour lui demander de passer un peu plus tard...

- Ne verouille pas la porte...

Gianni m'a regardé d'un air malicieux.

- Ohhhhh... On attend de la visite?

- Ça t'ennuie?

- Absolument pas. Au contraire, l'idée m'excite beaucoup.

- Ne te fais pas trop d'idées, c'est pas une des filles.

- De toute façon, j'ai juste deux mains!

-Parlant de mains, tu veux m'aider à appliquer de la crème sur mes jambes?

Gianni a mis de la crème dans sa main et il a commencé à caresser doucement mes jambes.

J'étais entièrement dénudée et j'en ai profiter pour m'allonger dans le lit, profitant de son massage sensuel.

-Tu peux enlever tes vêtements, si tu en as envie.


-C'est bon. Pendant que je me déshabille, tourne-toi sur le ventre...


Il a retiré tous ses vêtements. J'ai roulé sur moi-même pendant qu'il versait un peu d'huile dans sa main pour me masser le dos. Ses mains glissaient sur moi et c'était très agréable. Gianni était assis sur mes fesses pour me masser et bien vite, je sentis son membre viril frôler le bas de mon dos.


Je me suis alors retournée sur le dos pour lui faire face. Il s'est penché sur moi pour m'embrasser... C'est à ce moment qu'Alexis a frappé.


-Entre!!!


Alexis a ouvert la porte et s'est aperçu rapidement que Gianni était présent. Il allait rebrousser chemin quand je lui ai demandé de rester.


-On a de la place pour toi... Si tu veux.

Il sourit, s'approche et commence à retirer ses vêtements. Il s'installe dans le lit à mes cotés...

-Macha, la vrai question c'est surtout: Est-ce que TOI, tu veux?

Je me suis redressée, surprise par sa question. Soudainement, je n'étais plus certaine d'avoir envie de tout ça.

-Euh... Je... Oui... Je crois?

-En es-tu bien certaine?

Je me suis sentie rougir de la tête aux pieds. Annabelle avait raison... Entre fantasmer et le faire réellement, il y a tout un monde et je n'étais pas du tout certaine d'avoir envie de faire ça, comme ça, à jeun, un samedi matin quand ma libido n'était pas tout à fait au rendez-vous.

-Je ne sais plus.

-Tu es un vrai livre ouvert, beauté!

-Tu travailles beaucoup ces temps-ci et si on compte le nombre d'amants que tu as, tu es visiblement pleine d'ambition... mais nous sommes réalistes: tu as une «libido de gars» mais tu n'es pas une machine! Je sais que tu te fais un point d'honneur à tous vouloir nous satisfaire... Sauf que si tu t'entêtes même quand tu n'es pas au sommet de ta forme, tu vas te tanner rapidement.

-Et nous, on l'aime chaude... mais surtout en forme, notre Macha!

-Bon. J'ai orchestré tout ça pour rien, alors?

-On t'attrapera bien dans le détour au moment où tu t'y attendras le moins!

-En attendant, puisqu'on est là, tous les trois tous nus... On peut quand même se coller!

-Se coller? À trois?

-Et pourquoi pas? Ça se fait très bien... Regarde!

Gianni m'a aggrippe par la taille et m'a serré contre lui, en cuillère. Alexis a pris place devant moi... Et voilà: une cuillère à trois!

Nous sommes restés comme ça pendant plusieurs minutes à nous minoucher et nous embrasser. La suite, je ne la connais pas... Je me suis endormie avant la fin!

L'inondation

Samedi 19h30. La soirée s’annonce longue et plate. Macha et Annabelle ont chacune inscrite dans l’ordinateur qu’elle passent la nuit avec un de leurs exclusifs. Vincent est en tournée avec son band, Alain dans un congret de bédéistes et François… J’ignore complètement où se trouve François !?!

Je me prépare pour monopoliser le cinéma-maison quand le téléphone sonne.

- La Commune, bonsoir !

- Alice, c’est Rémy. J’ai une fuite d’eau ici et le concierge reste introuvable ! Peux-tu me donner le numéro du plombier avec le quel vous faîtes affaires ?
- Attends-moi, j’arrive tout de suite !

Arrivée à l’appartement 8, j’aperçois Rémy, le pantalon roulé mi-mollet, pieds nus, la chemise détrampée, dans un combat en corps à corps avec une clef à molette!

De mon cellulaire je réussis à joindre le plombier qui me dit qu’il peut venir réparer notre petit problème seulement demain. Rémy se retourne enfin et avec tout le désespoir du monde dans les yeux m’aperçois enfin.

- Ah! Te voici.
- Oui et malheureusement ça ne pourra pas se régler avant demain. Pour le moment il faut couper l’arrivée d’eau...

Aussitôt dit, aussitôt fait ! Il y a suffisamment d’eau sur son plancher pour compétitionner avec la piscine et comme j’ai une bonne âme, je me propose pour lui donner un coup de main pour ramasser les dégâts.

Adieu soirée-cinema! Il nous prend environ une heure pour tout éponger et me voilà aussi détrempée que lui!

- Merci. Tu me sauves la vie!
- Ça me fait plaisir ! Toi, tu ne dois pas avoir envie de passer la soirée à la maison… Une petite séance de cinéma au Penthouse, ça te dit ?
- Oh que oui ! Je me change et te rejoins!

À son arrivée, tout est prêt : le maïs soufflé et la bière sont sur la table… et le dvd dans le lecteur! Nous pouvons commencer… La sélection du film fût très facile : les films d’horreur sont très efficaces pour se coller!!!

Attentive à l’action qui se déroule devant mes yeux, je laisse vagabonder mes doigts dans les poils de sa poitrine… puis il me prend la soudaine envie de lui faire le pompier de sa vie!

Je glisse sa main tranquillement le long de son ventre et detache la fermeture éclair de son jeans puis me penche langoureusement sur son membre déjà bien durci. Sa respiration devient de plus en plus rapide et mon va et viens aussi, son ventre ce tend de plus en plus. Nous oublions complètement le film, plus rien n’existe. Au moment où il atteint l’apogée de son plaisir, la porte s’ouvre et Annabelle, tout sourire dehors, entre!

- Salut vous deux! Ma soirée est tombée à l’eau… Je peux me joindre à vous? Qu’est-ce que vous écoutez ?

Elle s’assoit à coté de nous au moment exact où il remonte sa braquette. Ni vus ni connus. Par contre, quel idiote je fais de ne pas avoir barré l’ascenseur en haut !!!!!!!!

Ma visite à la niche

- Avoue et excuse-toi que l'on en finisse enfin ! Personne ne souhaite cette situation et moi si Macha apprend que je suis ici, je n'ose même pas imaginer sa colère ! Moi, tout ce que je veux c'est que tu sortes d'ici. Nous ne voulons pas te faire de mal, simplement que tu comprennes.

Il reste assis sans même lever la tête. Il est évident qu'il a perdu beaucoup de poids et qu'il commence à faiblir. D'énormes cernes creusent ses joues. Difficile d'imaginer qu'il a déjà été beau.

- J'imagine que tu ne veux pas vraiment nous parler, je comprends. J'y ai pensé. J'ai apporté du papier et un crayon, écrit simplement tes excuses et je m'occupe du reste.

Je dépose le bloc-notes et le stylo devant lui. Il lève finalement la tête pour me regarder et prend lentement les objets. Enfin toute cette histoire vas ce terminer ! Puis en une fraction de seconde son regard change, je peux clairement y lire de la haine. Sans crier gare il me lance à la tête le matériel. Doucement je me penche afin de le ramasser et le remet dans mon sac.

- Clairement, ceci ne t'aidera pas du tout ! J'aurai tout fait pour t'aider, tout ce que je pouvais. Je veux que tu sois bien conscient que c'est présentement de ta faute si tu restes ici.
- DÉGAGE !!!!!!!!
- D'accord, si c'est ce que tu souhaites. Par contre, avec une telle attitude tu te diriges vers une réorientation de carrière: celle d'engrais de jardin !!

samedi 13 octobre 2007

La semaine a été dure...

...mais je vous reviens bientôt avec un nouveau récit!!!

dimanche 7 octobre 2007

Retour à la Commune

C’est bien de revenir chez soi après un si long congé. Un voyage d’études au travers le Québec mais je compte ça comme un congé puisque j’ai pu y visiter plusieurs régions fantastiques. Ma libido étant à plat, j’ai réussi à me concentré sur mes travaux et à écrire des textes comme jamais je n’avais écrire auparavant. Je vais battre des scores, j’en suis sure.

Je m’ennuie de mes deux copines. Il y a longtemps qu’on n’a pas fait la fête au penthouse. Un long souper qui ne fini plus, des bouteilles de vins, des fous rire. Je m’ennuie d’elles. Il était grand temps que je revienne. C’est la semaine de lecture de ma dernière session. Après je pourrai travailler. Ou peut-être changer de domaine. Je ne sais pas encore. J’aimerais bien étudier en sexologie. Il y a tellement de choses intéressantes à savoir.

Les mecs commencent à me manquer aussi. De vrais adolescents mais quand même assez mâle quand il le faut. C’est pourquoi, en arrivant, j’appelle tout de suite chez Daniel. Il arrive chez moi en une vitesse record. J’ai une impression bizarre qui me traverse l’esprit. Est-il en amour avec moi? La fatigue de ce voyage me fait divaguer les esprits, c’est sûr.

Lorsqu’il entre dans mon loft, il me serre tellement fort que j’ai du mal à respirer. Je ne sais pas à quel point je lui ai manqué mais c’est impressionnant de voir la force qu’il a en ce moment. Ça fait du bien. Cette chaleur humaine me donne des idées pour la suite de la soirée.


- Je n’ai pas encore mangé, on appelle au chinois?
- Bien sûr, avec la meilleure bouteille qui soit.
- Parfait, j’appelle. Allume le foyer.

Il me regarde avec un de ses sourires comme jamais il ne m’a regardé avant et il allume le foyer tout en préparant le salon pour un pique-nique au sol. Plutôt romantique comme idée. Ah, ce qu’il m’a manqué ce mec.

Tout est si vite ce soir qu’on a à peine le temps de s’assoir que notre livraison arrive. Il règle l’addition pour moi, ouvre la bouteille et installe le tout sur la nappe. Nous mangeons l’un des meilleurs repas de notre vie devant le foyer.

Après le repas nous n’avons pu nous retenir plus longtemps. Nous nous sommes sauté dans les bras en nous embrassant, en nous déshabillant, en nous caressant tendrement, en faisant l’amour sur cette couverture de velours étendue devant le foyer. Je ne compte même plus le nombre d’orgasmes que j’ai pu avoir depuis le début de la soirée tellement ce fut intense.


Après ces actes brulants j’ai eu droit à des massages dans mon jacuzzi plein de bulles et deux autres bouteilles pour célébrer je ne sais quoi mais on s’en fou. Tout ce qui compte ce sont les deux mains de mon Daniel qui parcoure mon corps si chaleureusement comme personne n’a jamais osé le faire.

La soirée s’est terminée dans mon lit aux petites heures du matin. Il y a longtemps que j’ai passé une nuit blanche comme celle-là et ça en valait vachement le coup. Je me suis réveillée dans les bras d’un mec satisfait d’avoir fait autant plaisir à sa femme. Lui, il ne paie rien pour attendre. Je lui doit la pareille et ce sera encore plus brûlant.

vendredi 28 septembre 2007

L'arrivée de Benoît - II

Je croise Alice dans le corridor. Il doit être près de 18 heures. Je devais arriver pour l'heure du souper mais j'ai malheureusement eu un pépin en chemin...

Alice: Benoît t'attends depuis un bout de temps, déjà. Gianni est passé, paraît que ça avance bien la peinture... Qu'est-ce qui t'as pris tant de temps, au juste?

Macha: Encore un injecteur qui m'a laissé tomber! C'est le deuxième, ce mois-ci... Le garage va être fermé demain. Si je laissais ma voiture-là jusqu'à lundi, je devais payer. Utiliser une voiture de courtoisie m'obligeait à couper ma soirée avec Benoît en deux... Alors j'ai patienté un bout de temps là-bas.

Alice: Ça a dû paraître long.

Macha: Oui, mais le pire dans tout ça, c'est que j'ai eu toute la misère du monde à faire comprendre à Augusto que je n'étais pas intéressée!

Alice: Aug...? Non!!! Le mécanicien d'une soixantaine d'années? Tu blagues!

Macha: Eh bien, non. Je te jure, il m'a dragué. Au départ, il n'arrêtait pas de me complimenter... Puis, il m'a invité à sortir.

Alice: Qu'est-ce que tu lui as répondu?

Macha: Ben, c'est pas Al Pacino... Il ne me plaît pas et même en déployant tout son charme italien, il me laisse de glace. J'ai dû refuser aumoins à quatre reprises en tentant d'être délicate. Ça été long mais il a fini par comprendre et je pense qu'il l'a bien pris.

Alice: Tant mieux. On ne veut pas tuer sa virilité non plus.

Macha: Voilà! Bon, parlant de virilité, je vais aller prendre ma douche et me préparer à aller déconcentrer Benoît...

Je suis allée prendre douche, j'ai fait sécher mes cheveux puis je me suis enduite d'huile parfumée pour avoir la peau douce. J'ai enfilé un fin peignoir de satin.

Je me suis dirigée vers l'appartement de Benoît avec un petit pincement au coeur... qui est disparu à l'instant même où j'ai passé à travers la porte entrouverte et que j'ai aperçu le jeune homme qui était complètement absorbé par son travail.

Ses cheveux étaient un peu humides, probablement à cause de la chaleur. Il portait un vieux jean troué et un chandail sans manches noir. Il avait quelques taches de peinture bleue sur les coudes et les avant-bras. Il était jeune mais déjà tellement «homme».

J'ai refermé la porte délicatement et j'ai verrouillé. Ses quelques meubles et boîtes étaient empilées dans la section lui servant de cuisine alors qu'il peignait ce qui allait être son salon. Tout de même, il y avait une table. C'est là que je m'apprêtais à déposer les flûtes et le champagne lorsqu'il a décidé de retirer son chandail.

-Quel spectacle, je n'en demandais pas tant.

Il a légèrement sursauté en entendant ma voix. J'ai déposé les verres sur la table et j'ai ouvert la bouteille.

-Je ne t'avais pas entendu. Bonsoir.

Il a reposé son pinceau avant de nettoyer ses mains et ses bras à l'aide d'une serviette. Puis, il s'est approché de moi et a glissé son bras autour de ma taille pour m'embrasser sur les joues, s'éternisant sur chacune d'elles. La tension était palpable. J'ai versé le Boizel dans les verres et je lui ai remis l'un d'eux.

-Bienvenue dans mon royaume. Cul Sec!

Nous avalons d'une traite le liquide pétillant. J'ai toujours aimé sabler le champagne. Les bulles nous montent à la tête et nous enivrent plus rapidement.

Je prends son verre et je le sers une deuxième fois.

-Tu peux déguster celui-là.

J'ai remplis mon verre. Benoît me déshabillait des yeux. En l'espace d'une minute, il est devenu moins tendu, le champagne faisait son effet. Nous avons bu une ou deux gorgées en nous regardant l'un et l'autre. J'ai posé mon verre sur la table. Il y a également déposé le sien. Silence.

-Alors, tu me montres ce que tu étais entrain de faire?

Il a doucement glissé sa main dans la mienne avant de m'entraîner vers le salon. Je ne lui ai pas laissé le temps de placer un seul mot. J'ai tiré sur sa main pour qu'il se retourne vers moi avant de le pousser contre le mur fraîchement peint.

Il allait protester mais je l'ai fait taire en pressant ma bouche contre la sienne. Il a répondu à mon baiser en m'aggripant solidement par les fesses et a plaqué mon corps contre le sien. Je me suis écartée légèrement pour ouvrir mon peignoir d'un coup sec, dévoilant ainsi ma poitrine ainsi que mon sexe, bien humide qui semblait déjà prêt à l'accueillir. Il a tout de suite glissé sa main entre mes cuisses pour enfoncer un doigt en moi. Une onde de chaleur m'a traversé tout le corps. Je l'ai agrippé par le cou et j'ai tenté de prendre appui sur le mur mais c'était peine perdue, ma main glissait à cause de la peinture.

J'ai éclaté de rire. Benoît a sourit en voyant ma main toute bleue. Il s'est écarté de moi à regret pour attrapper la serviette qu'il avait utilisé plus tôt. J'ai lavé ma main... mais pas avant d'avoir laissé quelques empreintes ici et là sur sa poitrine. Il a recommencé à m'embrasser. J'ai glissé mes mains dans son boxer pour toucher son sexe qui en était déjà à sa pleine longueur. Il était doux et semblait énorme entre mes mains. J'ai eu envie de le goûter.

J'ai à nouveau poussé Benoît contre le mur avant de m'agenouiller devant lui. J'ai commencé à lécher son gland avec gourmandise. Il goûtait bon. Je chatouillais son frein avec le bout de ma langue quand le jeune homme s'est plié en deux, le souffle coupé.

-Arrête, arrête! Ne m'achève pas tout de suite... Je veux te pénétrer.

Il est venu me rejoindre par terre. J'ai voulu m'étendre mais j'ai accidentellement renversé une partie du plateau de peinture sur le plancher.

Et bien tanpis! Ce n'était pas une flaque de peinture qui allait nous arrêter. Je me suis étendue par terre, les jambes ouvertes. Il s'est penché sur moi et a glissé délicatement, avec une lenteur insoutenable, son sexe à l'intérieur du mien. Il effectuait ses coups de reins avec une lenteur telle que j'avais l'impression que son sexe faisait quatre fois sa longueur réelle. Puis, sans avertir, il s'enfonça en entier d'un coup sec. Restant en moi, il roula délicatement sur le coté afin que je me retrouve au-dessus de lui, en position d'andromaque. Je me suis mise à onduler des hanches, à faire des cercles, Benoît observait mon bassin, totalement hypnotisé.

-Ohhhhh... Tu bouges bien.

Il fermait les yeux et ne faisait qu'entrouvrir la bouche pour laisser échapper des soupirs reconnaissants. J'ai relevé et abaissé mes hanches, en tenant son sexe entre mes mains quelques fois avant de retourner m'étendre sur le plancher à ses cotés... Il est immédiatement revenu se faufiler entre mes cuisses.

-Maintenant, c'est à toi de bouger ces belles petites fesses et me montrer ce que tu sais faire.

Il s'est penché sur moi à nouveau, agrémentant son va et bien de petits mouvements de hanches qui stimulaient mes points sensibles. J'en avais des frissons dans le dos.

-C'est bon. C'est tellement bon, ne t'arrête surtout pas.

Je me sentais sur le point d'exploser. J'ai empoigné solidement ses fesses pour guider ses mouvements. Jusqu'à ce que je n'en puisse plus. Je me suis accrochée à ses épaules.

-Oh, oui. Plus fort. Plus fort.

J'ai relevé mon bassin et je l'ai entouré de mes jambes. Je pouvais sentir ses testicules frapper mes fesses à chaque coup de reins. J'ai resserré les muscles autour de son sexe pour augmenter mes sensations jusqu'à ce que les spasmes d'un orgasme puissant me fasse perdre tous mes moyens.

-Est-ce que je peux «venir» sur ton ventre?

-Oui, murmurai-je en un souffle.

Il se redressa pour s'agenouiller devant moi et pris sa verge entre ses mains pour se stimuler. Ça m'excitait de le voir se toucher, j'ai décidé de lui rendre la pareille. Je suis mise à caresser mes seins en écartant les cuisses pour lui laisser une pleine vue sur mon sexe. Ses mouvements devenaient de plus en plus rapides mais il n'était pas encore rendu au bout de son excitation... Alors, j'ai porté mes doigts à ma bouche avant de porter ma main jusqu'à mon sexe et j'ai commencé à effectuer de petits cercles sur mon clitoris. Quelques secondes plus tard, en proie à un nouvel orgasme, mon corps en sueur se tortillait sous ses yeux. C'est là qu'il a étouffé un cri, il s'est penché sur moi pour laisser son sperme gicler sur mon ventre encore frémissant. J'ai étendu le liquide chaud sur mon sexe et ma poitrine.

Benoît s'est écroulé sur moi, totalement épuisé.

dimanche 23 septembre 2007

Pas de baise ce soir... tant pis pour eux!

De retour d’un examen, que dis-je, d’un massacre de neurone, je décide de prendre le bain le plus long et chaud de tous les temps. Cette huile aux fleurs des champs montent tout droit vers mes narines et me donnent une impression d’être ailleurs, d’être dans un rêve. Je vide alors ma tête de toute pensée bonne ou mauvaise et je ferme les yeux pendant un long moment. Lors que j’ouvre mes paupières, les ombres sur les murs causées par les quelques chandelles dansent au son des vagues et du vent venant d’un album de son d’ambiance relaxant. Faire le vide. Il y a des lustres que je n’ai même songé penser à le faire. Je plonge ma tête sous l’eau, y reste quelques secondes le temps que la chaleur envahisse mon visage et ressort en prenant une grande inspiration.

J’entends un bruit qui ne semble pas venir de mon stéréo. Je dois avoir humé trop de vapeur d’huile aux fleurs. J’hallucine, maintenant. Quand je vois ma peau qui commence à prendre une apparence douteuse, je décide de sortir du bain. Je m’enveloppe dans ma robe de chambre et ouvre la porte en prenant respirant du bon air frais de mon appartement. J’avais laissé les fenêtres ouvertes avec des chandelles quelque peu parfumées. Quel bien ça fait de prendre du temps pour soi.

J’entends encore un bruit inhabituel. Je mets alors une musique d’ambiance en allumant un faux foyer en marbre et en me servant un bon rhum sur glace. Je m’installe sur le sofa dans une couverture chaude quand un autre bruit suspect se fait entendre. Je baisse la musique avec une télécommande et tend l’oreille mais rien. Ça doit venir de l’extérieur. Je prends une bonne inspiration, fais le vide un instant et me replonge dans mon roman.


« Je n’en sais rien. Il m’a dit qu’il reviendrait après les courses mais il n’est toujours pas rentré. »
« Est-ce qu’il t’a dit autre chose? Il est peut-être retourné au bureau? Il encore du oublié quelque chose… ou… »
« … ou…? »
« … ou… tu sais… la nouvelle secrétaire? Elle n’est pas moche du tout. Je me disais seulement que… »
« Non! Il n’oserait pas. Il m’aime. »
« T’as entendu? »
« Entendu quoi? »
« Le bruit?... Il y a quelqu’un dans la maison. »
« AAAAAAH! VITE! SORTONS! »


Un autre bruit se fait entendre. Est-ce au tour de mon livre de me faire entendre des choses bizarres ou il se passe vraiment quelque chose? Je commence à avoir la chaire de poule. Je me plonge encore plus profond dans ma couverture et ferme la musique ainsi que mon bouquin. J’écoute attentivement les moindres petits bruits autour de moi jusqu’à ce que…

- AAAAAAA
- AAAAAAAAAAAAAAAAA SALAUUUUUD!!!!! QU’EST-CE QUI TE PRENDS DE FAIRE PEUR AU GENS COMME ÇA? PAR OÙ ES-TU ENTRÉ ESPÈCE DE CHIEN SALE????????
- Hahahahaha je savais que tu aurais peur.
- Tu ne pensais quand même pas que j’allais sauter de joie, non? Tu me prends pour qui!
- Allez, calme-toi. Installe-toi sur le sofa, remet ta belle musique je te fais un massage.
- Si tu me verse un verre et que tu me dis comment t’as réussi à entrer chez moi.
- Je peux te servir un verre mais pour mon invasion à domicile ça restera un mystère.
- Alors tu sors immédiatement de mon appartement.
- Tu oses me mettre à la porte. Allez détends-toi je te sers mon verre et je te raconte. Remets ta musique.
- Dépêche-toi.
- Si tu te calmes.
- Si tu arrêtes de m’énerver.
- Je ne peux malheureusement arrêter d’être moi-même. Alors j’ai réussis à entrer parce qu’il y a un monstre dans ton loft.
- Pardon?
- J’ai réussis à entrer parce qu’il y a un monstre dans ton loft.
- Bien sûr. Et puis? T’as trouvé le monstre?
- Pas encore. Toi?
- Un enfant. C’est ce que t’es un enfant qui n’est pas capable de garder son sérieux… un homme finalement.
- Mais c’est vrai! Il y a vraiment un monstre dans ton appartement!
- À part le fait qu’un intrus est chez moi, comment as-tu fait pour entrer l’attraper?
- Des pouvoirs magiques.
- Je n’en peux plus, Bastien. Tu entre comme ça chez moi je ne sais trop comment, tu me mens comme un enfant qui à quelque chose à se reprocher, tu évites de répondre, je veux savoir. Je ne trouve pas ça drôle du tout.
- D’accord, d’accord, d’accord. Le concierge est malade. Les filles m’ont fait confiance pour venir réparer la porte du balcon. C’est simple. Je devais leur remettre la clé tout de suite après les réparations mais je suis parti avec Stéphane et j’ai oublié de remettre la clé alors j’ai appelé les filles et elles m’ont dit de leur remettre la clé IMMÉDIATEMENT en revenant.
- Évidemment. Stéphane est venu te rejoindre ici et vous avez attendu mon retour. Je vous connais. Et tu me la donnes quand cette foutue clé?
- Tiens, la voilà… Maintenant suis-moi et ne te retourne pas.
- Quoi encore?
- SUIS-MOI ET NE TE RETOURNE PAS!

Aucune once de peur ne s’est emparée de moi. Je me suis donc retournée et Stéphane était dans un coin du salon avec un air diabolique.

- C’est assez les mecs. Vous sortez tout de suite de mon appartement. J’ai un voyage d’études à préparer. Je pars demain soir alors vous quitter gentiment et on reprendra cette discussion à mon retour.

J’ouvre alors la porte aux deux locataires qui quittent l’appartement avec un petit air maussade. Des enfants qui n’ont pas eu leur bonbon. Je ferme donc la porte à double tour et pour me calmer je retourne dans le bain. Je ferai changer ma serrure demain matin.

samedi 22 septembre 2007

Entretien avec un «Eric»...

Les filles étaient rapidement tombées sous le charme d'Eric. Rien de très surprenant, il était absolument magnifique: cheveux foncés aux tempes grisonnantes, mâchoire carrée, les yeux agrémentés de légères pattes d'oies. Bref, la quarantaine déployant tout son charme. J'ai surpris Alice en pleine contemplation... Elle a un faible pour les hommes légèrement enrobés, peut-être encore plus que moi.

Lorsque j'ai raccompagné Eric dans le vestibule, je lui ai dit de préparer ses boîtes. Je savais qu'il était accepté d'avance.

J'ai retrouvé les filles à la conciergerie et je leur ai demandé ce qu'elles en pensaient:

Annabelle: Je me retenais pour ne pas te taquiner en te traitant de gérontophile... mais après l'avoir vu... Si tu l'es, je le suis aussi!

Macha: Gérontophile? Ah, ah!!! Franchement Annabelle... Il a 44 ans. Pas 70!

Annabelle: Ahhhhhh quand même quinze ans de plus que toi.

Macha: C'est vrai.

Alice: Tu l'as rencontré comment?

Macha: Il était mon prof au Cégep. Il était déjà sexy dans le temps mais je crois que son sex appeal a explosé en vieillissant.

Alice (rêveuse): Ahhhhh... Il est le genre de prof qu'on rêve toutes de se taper!

Annabelle: Clairement!

Macha: C'est déjà fait.

Alice: On s'en était rendues compte! Un homme ne laisse pas traîner ses mains sur les hanches d'une femme aussi librement, s'il n'a pas déjà conquis le territoire! À moins d'avoir un «front de boeuf» !!!

Macha: Il devra être un peu plus discret en habitant ici. Je ne tolèrerais pas les gestes trop possessifs devant les autres. Il doit aussi respecter ceux avec qui il me «partage»...

Annabelle: C'est bien vrai. Sinon, on deviendrait vite comme des buffets «all you can eat».

Alice: Ouais, tu nous imagines avoir à tout bout de champ plusieurs paires de mains qui nous tripotent, sans crier gare?

Macha: Plusieurs paires de mains qui me tripotent... Hummmmm!

Alice: Macha!

Annabelle: C'est quoi, un de tes nouveaux fantasmes? T'as jamais été portée sur les expériences qui impliquent plus que deux personnes, pourtant.

Macha: Ah, je ne sais pas si c'est mon aventure en Toscane, ton histoire en égypte et mon horaire chargé qui m'inspirent mais c'est une idée qui me traverse l'esprit depuis peu.

Alice: Tu noteras ça dans ton agenda.

Macha: Je me demande avec qui je pourrais le faire. Pas avec Marc, il est trop jaloux. Pas avec les nouveaux non plus... On doit s'apprivoiser avant. Je crois qu'Alexis serait partant. Il a bien aimé notre expérience sur le balcon.

Annabelle: Alexis et qui ? Gianni, peut-être? Il n'est pas jaloux. C'est un vieux de la vieille ici et partager n'a jamais été son problème.

Alice: Ouais, il en a tant qu'il en veut... Il a des «droits» sur nous trois. Il mène une vie de pacha, quand on y pense. Et ma foi, c'est pas un timide!

Macha: C'est bon, je vais noter ça à mon agenda pour la semaine prochaine!

Annabelle: Vas-tu leur dire?

Macha: Non, je crois que je vais leur faire la surprise.

Alice: Ne planifie rien le lendemain, tu vas avoir besoin d'un jour de congé... Tu vas être épuisée, ma pauvre!

Macha: Bah, ce sera de la bonne fatigue!

Annabelle: En attendant, n'oublie pas... Benoît arrive aux «petites heures» demain matin.

Macha: Je sais, je l'attends avec impatience.

vendredi 21 septembre 2007

À venir...

Ce soir ou demain soir,résumé de l'entrevue avec Eric.... Grrrrr!!!

mardi 18 septembre 2007

L'arrivée de Benoît - I

Benoît s'assied sur une chaise dans le couloir, le temps que je discute avec les filles. Je rentre dans la conciergerie et je retrouve mes deux amies.

Macha: Puis, vous le trouvez comment?

Alice: Assez mignon dans son genre...

Annabelle: J'croyais que tu n'aimais pas les yeux bleus?

Macha: Les siens, oui!

Alice: Je suppose que la réponse est la même pour les cheveux cendrés?

Macha: T'as tout compris.

Je fais un clin d'oeil à Alice.

Annabelle: Il te voit clairement dans sa soupe, celui-là. Même si on voulait avoir notre part du gâteau, ce serait peine perdue, j'avais l'impression d'être une potiche décorative dans cette pièce.

Macha: Une belle potiche, quand même!

Annabelle: J'te remercie!

Alice: Ah, une potiche, c'est quand même bon... Moi, j'avais l'impression d'être une plante.

Macha: Bon, il nous manque juste la terre et ce sera complet!!!

Alice: Blague à part; c'est évident qu'il est accepté.

Macha: Merci, les filles. Je vous revaudrai ça.

Annabelle: Où est-ce que tu comptes l'installer?

Macha: Dans l'appartement 13.

Les deux filles sont étonnées. Je vois dans leur visage qu'elles ne sont pas convaincues que ce soit bon pour moi.

Alice: T'es certaine que c'est une bonne idée qu'il emménage dans l'ancien appartement de...

Macha: Parfaitement! Ce sera le meilleur moyen de tourner la page sur cette histoire. Et puis, avec ce magnifique spécimen devant les yeux, tu crois vraiment que je vais avoir le temps de penser au «chien»?

Annabelle: Au fait, tu l'as nourri aujourd'hui?

Macha: Oui, oui. Même que je me suis sentie généreuse. Je lui ai apporté un jus en plus de sa bouteille d'eau. Il le mérite... il ne m'a presque pas envoyé au diable, dernièrement!

Alice: C'est bon, on progresse... Mais revenons au sujet plus intéressant: t'en est où avec Benoît?

Macha: On a pas encore passé à l'acte mais ça devrait se faire en fin de semaine. Je lui réserve le week-end en entier, le temps qu'il soit installé, que tout soit repeint et décoré.

Annabelle: J'croyais que tu détestais peindre?

Macha: J'ai pas dit que j'allais l'aider!

J'affiche un sourire qui en dit long.

Alice: Ah, ah... T'as d'autres plans, coquine?

Macha: Oui, chronométrer pour voir combien de temps ça prendra avant qu'il laisse tomber ses rouleaux ... pour tremper son pinceau!

À suivre...

dimanche 16 septembre 2007

Grand ménage d'automne!

J'ai convoqué Alice et Annabelle en réunion à la conciergerie. J'avais à leur faire part d'une importante décision.

Macha: Ça concerne quelques-un de mes amants...

Alice: On t'écoute.

Macha: Entre Maxime et moi, c'est terminé.

Annabelle: Qu'est-ce qui s'est passé?

Macha: Bah, on s'aime bien. On est de bons amis mais...

Alice: Ok, je vois. Côté passion...

Macha: Niet. C'était pas «ça».

Annabelle: Vous vous êtes parlés?

Macha: Oui, il s'est trouvé un appartement... donc il nous quitte la semaine prochaine.

Alice: On lui fait une fête pour son départ?

Macha: Évidemment!!!

Les filles sont tristes, elles aimaient bien Maxime mais comme je ne le partageais avec aucune fille, sa présence dans la commune ne faisait plus vraiment de sens.

Macha: Y'a autre chose.

Alice: Quoi?

Macha: Entre moi et Nicolas, ce n'est plus ce que c'était. Quand on est ensemble, on est comme un vieux couple...

Annabelle: Vous baisez une fois par mois?

*Éclat de rire général*

Macha: Je crois que ça fait même un mois et demi.

Alice: Est-ce qu'il sait ce que tu ressens?

Macha: Oui, il comprend la situation. En revanche, je n'ai pas l'exclusivité sur lui et il aimerait bien rester. Donc, la décision finale à savoir s'il doit partir ne m'appartient pas.

Annabelle: Coudonc, Macha. Tu en laisses deux à la fois... Serais-tu entrain de devenir monogame?

Elle me fait un clin d'oeil.

Macha: Ah! Ah! N'oublie pas qu'il me reste encore Marc, Alexis et Étienne en exclusivité et qu'on a encore Gianni en partage.

Alice: Quand même, seulement quatre pour toi... J'irai dans le même sens qu'Annabelle: Tu commence à t'enligner vers la monogamie!

Macha: Pouah! Êtes-vous cinglées? J'ai besoin de variété...

Alice: Et tu les aimes tous, on le sait...

Alice lève les yeux au ciel. Elle adore me taquiner à ce sujet. Elle sait que mon coeur est grand et qu'il y a de la place pour plusieurs.

Macha: Et puis, j'ai deux rendez-vous à inscrire à l'agenda pour la semaine prochaine...

Annabelle: Deux nouveaux prospects?

Macha: La crème de la crème, ma chère... Un jeunot et un plus mûr.

Annabelle: Ah bon? Quel âge le jeunot?

Macha: 25 ans.

Alice: Impressionnant. D'habitude, ils te laissent de glace quand ils ont moins de 28 ans!

Macha: Je sais... mais celui-là, il a un petit quelque chose.

Annabelle: Et le plus vieux?

Macha: 44 ans. Il sera le doyen de La Commune!

Alice se lève et va chercher l'agenda pour noter les rendez-vous.

Alice: Quels noms dois-je inscrire?

Macha: Benoît, mardi soir? Eric, vendredi soir?

Alice: C'est bon, on est toutes libres.

Annabelle: Hum! S'ils emménagent, tu en auras six à ta portée. Ça t'en feras plus que nous!

Macha: Je suis très gourmande. Et je fais mes réserves pour l'hiver!

Alice: Je me demande comment tu vas faire pour tous les placer dans ton horaire...

Macha: Si je manque de temps, j'en verrais plus d'un à la fois!

jeudi 13 septembre 2007

Souper de filles : Alice

-Alors et toi Alice comment s'est passé ton voyage ?
- Franchement moi, je n'ai pas grand-chose à dire.
- Ben oui ! Je te crois presque... Allez! Depuis quand tu nous fais de cachettes, toi ?
- Ok, ok ! Si vous tenez à le savoir, ce fût une catastrophe !
- Non impossible ! Explique-toi !
- Bon d'accord !

«Je suis à l'aéroport valise à la main tout fébrile de mon départ quand j'aperçois un superbe homme dans le petit bar de la place. Je prends mon courage à deux mains et à la table juste à côté de la sienne.
- Bonjour.
- Bonjour.
- Vous arrivez ou partez?
-Je pars pour l'Alaska, je ne supporte pas la chaleur de l'été, je préfère grandement le froid. Je sais, c'est peu commun.
- En effet mais j'aime bien les trucs hors de l'ordinaire.

Il vient me rejoindre à ma table et nous continuons la discussion. Plus la conversation avance et plus il se penche vers moi, je sens son souffle contre mon cou et il commence à glisser sa main sous ma jupe. Puis, il me glisse un petit bout de papier où il vient d'inscrire «Rejoins-moi à la salle de bain» et il quitte.

J'attends quelques minutes et me dirige vers la salle de bain, pousse la porte de celle des hommes et jette un coup d'oeil rapide à l'intérieur... Personne sauf mon bel inconnu. Sauvagement, il me tire dans une cabine, retire ma petite culotte et enfouit ça tête sous ma jupe.»
- Et tu disais que cela avait été catastrophique ! Je ne trouve pas qu'il y a de fin du monde ici, moi!
- Attends donc un peu !
- Donc...
«J’apprécie les plaisirs que la vie a bien voulue semer sur mon passage et après un certain temps,je commence à descendre sa braguette, il mordille doucement mes mamelons déjà bien durcis et je suis sur le point d'exploser de désir. Il me tourne face au mur, décans son pantalon et il vient pour me prendre par derrière quand j'ai la mauvaise... ou bonne idée, c'est selon ... de regarder ce qui s'attaque à moi et là, je le vois: son pénis est mauve et je peux constater que l'odeur de javel qui flotte dans l'air ne provient pas de la cuvette mais bien de son membre !»
- Non !
- Et oui ! Je peux vous dire que ce ne fût pas long pour me rajuster et laisser mon pauvre inconnu sur sa faim.
- Je te comprends donc !
- Mais ce n'est pas fini !
«Dans l'avion qui me mène sur les terres froide et gelées d'où je dois prendre mon bateau, assis a côté de moi, côté aller j'ai un petit vieux, soixante-dix ans minimum, très indécent et qui n'arrête pas de faire aller ses mains sur moi.
- Vous êtes très belle, mademoiselle... vraiment très belle. Vous éveillez en moi des souvenirs et me redonnez mon énergie de mes 20 ans... blablabla...

J’ai dû le menacer de lui casser les deux jambes avec sa canne pour qu'il me laisse tranquille, c'était insupportable ! Ces vieilles mains toutes ridées qui tentent de trouver un passage sur ma peau pour se faufiler sous mes vêtements.»
- Il faudrait dire à son médecin de revoir sa dose de Viagra
- Beurk, j'ai l'image en tête, je ne pourrais pas, moi non plus, supporter ça !
«Je finis par embarquer sur le navire qui me fera faire le tour de ces immenses îles de glace saine et sauve. Le paysage est magnifique et nous sommes très bien sur le bateau; piscine, restaurants et tout ce qu'il faut.

Quelques jours se passent sans problèmes, ni rencontres d'ailleurs! Puis le troisième jour, à la discothèque, un homme vient se greffer à moi sur la piste de danse. Nous nous amusons comme des petits fous.

Après avoir bien dansé et bien bu, l'idée me vient d'aller prendre un bain de minuit dans la piscine fermée pour la nuit, nous nous y rendons donc le plus discrètement possible. J'ignore encore à ce jour si c'etait le plancher ou moi qui tanguait mais je du me retenir aux murs pour pouvoir avancer. L'eau de la piscine était chaude et sous l'effet de l'alcool, nous nous embrassons. Le désir est si fort qu'il m'asseoit sur le coin de la piscine et tasse doucement le coin de mon dessous. Ses caresse commencent à se faire plus insistantes et de plus en plus précises.

Je jette un coup d'oeil sur son membre et constate que c'est le plus petit que je n'ai jamais vu. Il sait sûrement, quand même, s’en servir?

Après quelque minutes, monsieur se jette sur moi. Je me dit que ça promet, malgré la petitesse de son engin... mais contrairement a ce que je m’attend, il s’écrase de tout son poids dans une position de missionnaire plus que banale et en plus de ne rien sentir, on dirait que monsieur couine! Et terriblement fort! Un terrible turn off ! J’ai dû simuler pour me débarrasser de lui le plus vite possible! Quand il eu terminé de se servir de moi comme une poupée gonflable, il fût assez culotté pour me dire : ‘"
Tu as été extraordinaire"...!»
- Je ne peux pas le croire ! Tu exagères. Tu nous as tout inventé ça!
- Malheureusement non.
- Alors qu’as-tu fait? Tu devais être terriblement déçue.
- À mon arrivée, je suis allée voir François.
- Ton fameux François...
- Oui... mais lui, au moins, c’est une valeur sûre!

vendredi 7 septembre 2007

Souper de filles: Voyage de Macha

Annabelle revient de la cuisine avec une autre bouteille.

Alice: À ton tour Macha...

Annabelle: Et puis, c'était comment, la Toscane. Je veux tout savoir en détails.

Alice: C'est situé où Montecatini? Sur la pointe de la botte?

Macha: Ah! Ah! Non, en fait... Si l'italie est une botte mi-cuisse, j'dirais que la Toscane est tout juste au-dessus du genoux...

Annabelle: Oui, bon. On s'en fout de la géographie. Moi, je veux savoir ce que vous avez fait... dans le détail!

Macha: Cochonne.

Alice: Celui qui le dit, c'est lui qui l'est?

Macha: J'avoue.


«Le voyage en avion s'est bien passé. Vous savez combien je déteste voler. J'ai été stressée jusqu'à Toronto. Le deuxième vol s'est beaucoup mieux passé. Un voyage de douze heures au total... J'ai fini par m'endormir. Quand j'ai ouvert les yeux, on était déjà sur le point d'atterir à Rome. Comme j'y étais allé y'a deux ans, j'avais pas envie de m'éterniser là-bas alors avec la patience d'ange que vous me connaissez... J'ai réussi à convaincre Alexis de prendre un taxi jusqu'à Montecatini Terme.

C'est vraiment bien placé; on était à moins d'une heure de Florence et de Pise. J'ai été un peu déçue de l'hôtel par contre. Pour moi, ça faisait plus trois étoiles que quatre étoiles... Enfin, le personnel était tellement gentil que ça compensait! Le bar ressemblait à un salon... Dans le restaurant, il n'y avait que des tables pour deux, c'est vraiment une destination de couples.

Lundi, après avoir déposé nos bagages à l'hôtel, nous avons fait un petit tour dans Montecatini. Je crois qu'on arrêtait dans tous les petits restos qui avaient l'air bons. J'ai dû prendre trois livres ce jour-là... que j'ai probablement reperdues à force de marcher. Le soir, on est allé dans une discothèque dont j'ai oublié le nom mais on est pas resté longtemps... J'avais les pieds en bouillie et le décalage faisait son effet.

Le mardi, on est est allé dans «Montecatini haute» pour voir le paysage... des collines vertes à perte de vue, j'ai pris des tas de photos!

Mercredi, on s'est rendu à Florence où on a fait un tour de ville pour voir les monuments. On a visité le Palazzo Vecchio. Les filles, j'ai vu le fameux David de Michel-Ange.»


Alice: Pis, y'était cute?

Macha: Beau torse... mais en bas, pas très amanché... mais c'est vrai que c'est trompeur.

Annabelle: Pis tu sais ce qu'ils disent «C'est mieux une petite travaillante, qu'une grosse paresseuse» !!!


«Jeudi, on est allé à Pise pour voir la fameuse tour. On est monté dedans mais rendue au 6e étage, j'ai commencé à avoir le vertige. Alexis a dû me soutenir jusqu'en bas. Quelle belle moumoune je fais! Le reste de la semaine, on a pris ça plus relax... On est allé visiter quelques vignobles autour de Montecatini. Au fait, si vous avez remarqué dans le cellier, y'a quelques bonnes bouteilles que j'ai ramené de là-bas. La prochaine fois que je vais en Toscane, je fais la route du vin...»


Alice: Bon, alors... Ils viennent les détails intéressants?

Macha: Relaxe, j'y arrive!


«Alexis habite avec nous depuis la fin juin seulement. J'avais prévu profiter des vacances pour l'essayer à fond, comme on dit. Seulement, je me suis fait prendre à mon propre jeu... Les quatres premiers jours, oubliez ça, quand c'est pas moi qui était trop crevée, c'était lui et le matin au réveil, on avait tellement hâte de visiter le coin qu'on se contentait d'une petite vite avant le déjeuner. En revanche, les derniers jours, on ramenait des bouteilles de vin à la chambre et on se la coulait douce. On passait nos soirées dans le jacuzzi ou dans la chambre... à boire ou baiser comme des nymphos.

Le dernier soir, on s'est payé la traite.

Cette nuit-là, il devait être près de deux heures du matin. Alexis et moi revenions de prendre un verre dans un bar et j'en avais un peu marre de l'air climatisé de la chambre. Une petite idée m'est passé par la tête.

Alexis était dans la salle de bain et se préparait à se mettre au lit. J'ai donc sorti un sangiovese... et la douillette en douce, sur le balcon. Lorsqu'il en est sorti, je l'attendais en nuisette devant la porte. Je lui ai fait signe de me suivre à l'extérieur. Il me regardait avec un petit sourire en coin, se demandant ce que j'avais derrière la tête.

Je me suis étendue sur la couverture et lui ai tendu un verre de vin. Il s'est étendu à mes cotés et nous avons trinqué.

-À notre dernière nuit en Toscane.

-... Qui promet d'être la plus chaude de toutes.

Nous avons bu une gorgée ou deux. Il a posé mon verre de vin par terre à un endroit sécuritaire et s'est penché sur moi pour m'embrasser. Sa bouche et sa langue goûtaient fruité. Sa main remontait doucement ma cuisse... bientôt sous ma nuisette. En deux temps, trois mouvements, j'étais assise sur lui et je détachais les cordons de son bas de pyjama.

-Qu'est ce que tu fais?

Je descends de sur lui quelques secondes et je tire sur son pantalon pour le retirer. Il se laisse faire, un peu étonné mais il se dépêche de cacher ses parties intimes avec la couverture.

- Macha, pas ici...

Il était visiblement nerveux.

-Pourquoi pas?

-La lumière de notre balcon est allumée, on est super bien éclairés. J'veux pas qu'on nous voit.

-Ah bon, pourquoi? T'as honte d'être avec moi?

-Non, arrête... t'es tellement belle!

Il m'embrasse doucement, je sens qu'il a envie de moi.

-Fais-moi confiance. Dans cinq minutes, tu en auras pu rien à faire qu'on nous voit ou pas...

-O.k. mais je te préviens, tanpis pour toi si quelqu'un sort, viens pas faire ta timide!

-Aucune chance.

Je l'ai fait mettre à genoux devant moi et j'ai commencé à le sucer. Au début, je sentais qu'il faisait attention pour être le plus silencieux possible mais après une minute ou deux, il a fini par se laisser aller. D'ailleurs, il a probablement fait un peu trop de bruit car juste au-dessus de nous, de biais, un jeune homme est sorti sur son balcon.

Alexis m'a arrêté doucement et m'a parlé à l'oreille tout en continuant de me caresser:

-Quelqu'un nous regarde en haut...

-Tu le vois?

- À peine, il est assis par terre, les mains accrochées aux barreaux. Il fait noir, c'est tout juste si on voit son ombre. J'ai l'impression qu'il pense qu'on ne le voit pas.

-Alors, on lui fait un show?

-C'est bon. Je te suis...

Je me suis relevée, à genoux et je me suis placée dos à lui pour qu'il me prenne en «cuillère levée». De cette façon là, Alexis pouvait me tripoter les seins et le clito à coeur joie et notre voyeur pouvait en avoir plein la vue. On y est allé comme ça pendant quelques minutes puis...

-Qu'est-ce qu'il fait?

-Il se touche...

-C'est bon, on va l'achever. J'te gage que je te fais venir avant lui...

Je me penche vers l'avant pour qu'il me prenne en levrette. C'est mortel... Alexis ne résiste pas trente secondes de plus. Il a jouit dans le temps de le dire!»


Annabelle: Et le voyeur, lui?

Macha: À peu près dix secondes plus tard!

*Éclat de rire général*

Alice: Moi, j'crois que j'aurais pas osé. Je suis à l'aise avec mon corps mais y'a des limites!

Macha: Bof, dans le feu de l'action...

Alice: P't'être un jour, on verra.

Annabelle: Alors, ça s'est terminé comment cette nuit-là?


«On est rentré dans la chambre et pour le reste, on a mélangé le sexe et le vin. On s'en est donné à coeur joie, en s'en verser partout sur le corps. C'était vraiment agréable mais le lendemain, l'hôtel nous a chargé pour le nettoyage des draps. Ah, ah!!!»