dimanche 7 octobre 2007

Retour à la Commune

C’est bien de revenir chez soi après un si long congé. Un voyage d’études au travers le Québec mais je compte ça comme un congé puisque j’ai pu y visiter plusieurs régions fantastiques. Ma libido étant à plat, j’ai réussi à me concentré sur mes travaux et à écrire des textes comme jamais je n’avais écrire auparavant. Je vais battre des scores, j’en suis sure.

Je m’ennuie de mes deux copines. Il y a longtemps qu’on n’a pas fait la fête au penthouse. Un long souper qui ne fini plus, des bouteilles de vins, des fous rire. Je m’ennuie d’elles. Il était grand temps que je revienne. C’est la semaine de lecture de ma dernière session. Après je pourrai travailler. Ou peut-être changer de domaine. Je ne sais pas encore. J’aimerais bien étudier en sexologie. Il y a tellement de choses intéressantes à savoir.

Les mecs commencent à me manquer aussi. De vrais adolescents mais quand même assez mâle quand il le faut. C’est pourquoi, en arrivant, j’appelle tout de suite chez Daniel. Il arrive chez moi en une vitesse record. J’ai une impression bizarre qui me traverse l’esprit. Est-il en amour avec moi? La fatigue de ce voyage me fait divaguer les esprits, c’est sûr.

Lorsqu’il entre dans mon loft, il me serre tellement fort que j’ai du mal à respirer. Je ne sais pas à quel point je lui ai manqué mais c’est impressionnant de voir la force qu’il a en ce moment. Ça fait du bien. Cette chaleur humaine me donne des idées pour la suite de la soirée.


- Je n’ai pas encore mangé, on appelle au chinois?
- Bien sûr, avec la meilleure bouteille qui soit.
- Parfait, j’appelle. Allume le foyer.

Il me regarde avec un de ses sourires comme jamais il ne m’a regardé avant et il allume le foyer tout en préparant le salon pour un pique-nique au sol. Plutôt romantique comme idée. Ah, ce qu’il m’a manqué ce mec.

Tout est si vite ce soir qu’on a à peine le temps de s’assoir que notre livraison arrive. Il règle l’addition pour moi, ouvre la bouteille et installe le tout sur la nappe. Nous mangeons l’un des meilleurs repas de notre vie devant le foyer.

Après le repas nous n’avons pu nous retenir plus longtemps. Nous nous sommes sauté dans les bras en nous embrassant, en nous déshabillant, en nous caressant tendrement, en faisant l’amour sur cette couverture de velours étendue devant le foyer. Je ne compte même plus le nombre d’orgasmes que j’ai pu avoir depuis le début de la soirée tellement ce fut intense.


Après ces actes brulants j’ai eu droit à des massages dans mon jacuzzi plein de bulles et deux autres bouteilles pour célébrer je ne sais quoi mais on s’en fou. Tout ce qui compte ce sont les deux mains de mon Daniel qui parcoure mon corps si chaleureusement comme personne n’a jamais osé le faire.

La soirée s’est terminée dans mon lit aux petites heures du matin. Il y a longtemps que j’ai passé une nuit blanche comme celle-là et ça en valait vachement le coup. Je me suis réveillée dans les bras d’un mec satisfait d’avoir fait autant plaisir à sa femme. Lui, il ne paie rien pour attendre. Je lui doit la pareille et ce sera encore plus brûlant.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Si tous nos retours se passaient comme ça... on partirait plus souvent!

Choubi a dit…

Quand on part c'est pour mieux revenir... ohlala!