mercredi 24 octobre 2007

La clé dans la poche

- Macha? Tu viens faire la cuisine plus souvent?
- Je savais que tu aimerais.
- Et les martinis. Que des de tes martinis. Un pur délice. Dommage qu’Alice manque tout ça. Elle est encore malade?
- Oui. Son rhume n’a fait qu’empirer ces derniers jours alors elle a préféré se reposer.
- Elle prendra du mieux. Bientôt elle sera la première à nous entraîner dans des aventures pas possibles.
- Je n’ai aucune misère à y croire.
- Peut-être un trippe à trois…? Ce serait son tour, non?

- Arrête avec ça, veux-tu!?
- D’accord, d’accord.
- Raconte-moi plutôt ce qui s’est passé avec Bastien.
- Je ne sais pas… Peut-être… D’accord!

« Comme tu sais il m’a appelé dans la journée pour sortir le soir même. Je ne sais pas ce que j’avais mais j’ai eu le goût de le faire languir un peu pour accentuer le désir.


- Quoi? Ce soir? Et tu te souviens de la dernière fois?
- Annabelle… Tu veux jouer à la maman avec moi et me mettre en pénitence, c’est ça?
- Imbécile. Je ne sais pas si j’en ai envie…

Il me suppliait tellement. J’avais un goût de rire tellement immense que j’en ai presque raccroché pour ne pas éclater.



- Bon, bon, d’accord, je te laisse une petite chance. Sortons quelque part de pas trop bondé. Je ne me sens pas sociable ce soir.
- Parfait! Allons dans ma chambre à coucher!

- IMBÉCILE!
- Je connais un petit lounge pas très loin qui ferait l’affaire. De la musique techno mais pas trop forte. Ils ont une ambiance plutôt sexy. Habille-toi chic.
- Parfait. Viens me chercher vers 20 heures et je serai prête.

Quand on est arrivé sur place j’ai été assez impressionnée. C’était vraiment bien comme endroit. Il y avait une de ces odeurs de sexe là-dedans que j’ai eu du mal à me retenir toute la soirée. On a pris quelques verres et on a discuté.


- Tu me pardonnes pour la clé?
- Devrais-je?
- Il le faut. Ce n’était qu’un tour qui a mal tourné. C’est tout.
- De toute façon on a changé la serrure. Tu as gardé la clé en souvenir?
- Tu déconnes? Qu’est-ce que tu veux que j’en fasse de ce mauvais souvenir? Ce n’est qu’une clé, bordel!
- Haha. Ne le prends pas comme ça, je te taquine. On ne restera pas sur cette histoire toute notre vie, allez.

C’est alors que je me suis rapprochée subtilement de lui et que j’ai glissé ma main sur sa cuisse en montant tout doucement vers son sexe.


- Et la tienne, elle n’a pas changé…
- Euh… On parle de quoi, là…
- De ta clé, bien sûr.
- Ah… Ah ouais, ma… ma clé…
- Quoi, qu’est-ce qu’il y a? Tu ne te sens pas bien? Tu veux un autre cocktail? GARÇON!

- Non, non! Anne, arrête!
- Alors dis-moi, qu’est-ce qui se passe?

Ma main frôlait maintenant son sexe qui avait du mal à se contrôler.

- Anne, pas ici.

Je le caressais de plus en plus fort, l’ai pris dans ma main au travers ses pantalons.

- Aaanne, je t’en priiis…

- Trop tard. On va devoir rester ici encore un peu je crois… Ah moins que…
- ANNABELLE! Euh… oui, oui. Deux autres cocktails Passion, s’il vous plaît. Merci.
- Sauvé par cloche…
- Vraiment, à quoi tu joues? Tu te venges pour l’histoire de la clé?
- Pas du tout. Tu n’aimes pas? Moi je trouve ça plutôt rigolo…

J’e me suis finalement décidé à mettre ma main dans son pantalon pendant que le garçon nous servais les cocktails. Bastien payait et moi je l’embarrassais. Je crois qu’il aimait mais n’osait pas le dire. Son sexe était tout gros et chaud. Je l’aurais mangé là, sur place. J’aurais pu me glisser sous la nappe mais je n’ai pas voulu aller jusque là. J’ai eu peur. Quand on a eu fini nous sommes repartis à La Commune chacun chez soi. Je ne voulais pas continuer le tout. Je laisse durer le plaisir pour un autre soir… ou peut-être d’autres petits jeux érotiques. »

- Tu m’impressionnes.
- Pourquoi?
- Plus ça va, plus tu deviens débauchée. Un trippe à trois avec des inconnus et te voilà à faire bander ton homme dans un endroit public.
- Je prends goût au vice. Je veux maintenant me trouver un autre défi… On verra qui m’invitera la prochaine fois…

2 commentaires:

Macha a dit…

Cochonne!!!

Anonyme a dit…

Ah quand le vice nous tiens!