samedi 28 juillet 2007

Le Chien

À 11:00 le soir dans la cuisine du penthouse...


Alice: Macha... As-tu nourri «le chien», aujourd'hui?

Macha: Hein?!? Quel chien? On a pas de chien!

Annabelle: Macha? Allo!?! «LE CHIEN».

Voyant que je ne saisis toujours pas de quoi elles parlent, Annabelle frappe le plancher avec son talon pour me montrer qu'elles font référence au sous-sol.

Macha: Oups!!!

Je me lève en panique et ramasse une bouteille d'eau dans le frigo, un bout de pain qui traîne dans la corbeille et je cours vers l'ascenseur.

Alice, à Annabelle: Si ça continue comme ça, je vais commencer à creuser le trou tout de suite.

Grande Bouffe


Je frappe à la porte de l’appartement 12. Marc m’ouvre la porte et me sourit.


Marc: Tiens, tiens, tiens… Macha. Ça fait un bail. Tu me boudais?

Moi : Nah… c’est juste qu’on a eu un petit problème à régler.

Marc: Ouais, j’ai remarqué qu’on avait perdu un voisin! Bon débarras, ça en fait plus pour moi.

Il s’approche de moi, les yeux pleins de malice et il m’attrape par la taille.



Moi: On peut se reprendre pour le temps perdu, si t’as pas d’autres plans pour ce soir.

Marc: Peu importe ce qu’il y a dans mon agenda, j’annule tout!

Moi : Hummm… Tu me donnes envie d’être «très, très, TRÈS gentille» avec toi!

Je l’embrasse passionnément. Puis, je m’éloigne tranquillement de lui.

Moi : J’vais aller inscrire ton nom dans l’agenda pour avertir les autres que je reste avec toi, ce soir. Rejoins-moi dans une heure.


Une heure plus tard, on frappe à ma porte. Je regarde à travers l’œil magique, c’est Marc. Il a emmené mon cidre de glace préféré… le gentleman!

Étant certaine que c’était bien celui que j’attendais, je lui demande de patienter une seconde, le temps que je me défasse de ma robe de chambre. Je porte ma robe sarcelle. Celle qu’il préfère. Il dit que ça fait un beau contraste avec ma peau blanche et mes cheveux noirs.

J’ouvre la porte. Marc n’arrive même pas à cacher son envie de moi. Il me déshabille littéralement du regard pendant que je verse le délicieux liquide dans les verres appropriés. Je lui remet un verre entre les mains. Nous trinquons.

Marc : Oh… Avoir su, j’aurais laissé tomber l’apéritif. Le plat principal est trop tentant.

Moi : Shuttt! Il ne faut pas sauter d’étape. On a toute la nuit devant nous. On peut se faire un cinq services si t’es en forme.

Ah, et puis au diable le cidre... On boira plus tard!

Je m’approche de lui et glisse une main autour de sa taille, de l’autre, je l'accroche par la ceinture. Ce soir, il va passer au cash.

Je recule de quelques pas, jusqu'à ce que mon lit nous barre le chemin puis je déboucle sa ceinture et fait descendre son pantalon. Je m'assois sur le lit et son membre viril déjà bien dressé se retrouve à quelques centimètres de mon visage.

Il a une étrange étincelle dans les yeux. Je sais très bien ce qu’il veut mais pendant quelques secondes, je le taquine. Je glisse mes mains le long de son petit copain... J'en observe chaque détail pour savoir à quoi je m'attaque. Je le regarde dans les yeux avec un sourire malicieux alors que je le chatouille délicatement de la pointe de mes seins. C'est doux, j'ai toujours aimé son contact et il m'a procuré tant de plaisir déjà que j'ai envie de lui faire sa fête.

Je glisse doucement les mains sous ses testicules et je l'entends qui respire de plus en plus fort. Je sais qu’il n'en peut plus et je ne veux pas le faire attendre plus longtemps. Je commencer par titiller doucement le bout de son gland, puis ma langue s'entortille autour de son sexe pour le rendre plus glissant. Sentant ses genoux faiblir, il écarte un peu les jambes mieux se «grounder». Sans avertir, je l'enfonce dans ma bouche, le plus loin qu'il m'est possible d'aller puis je recule doucement en aspirant...

Après quelques va-et-vient, je change de tactique. Ma main glisse le long de son ventre et remonte délicatement ses testicules qui semblent avoir besoin d'attention. Je glisse doucement mes lèvres dessus et m'y attarde un brin, avant de remonter le long de sa verge à grand coups de langue et l'enfoncer de nouveau dans ma bouche. Je sens quelques spasmes sur son ventre, je sais qu’il n'en a plus pour longtemps. J'empoigne son derrière à deux mains pour l'enfoncer encore plus loin dans ma gorge et sucer son sexe jusqu'à ce qu’il ne puisse plus se retenir.

Puis, ses mains qui s'emmêlaient doucement dans mes cheveux quelques secondes plus tôt empoignent solidement ma crinière.

Marc: Si t’arrêtes pas là, je vais venir.

Moi :Veux-tu venir dans ma bouche?

Marc :Oui.

J’empoigne fermement son pénis et je le suce à fond jusqu’à ce que je sente que ça s’en vient. Je recule un peu et ouvre grand la bouche pour accueillir son lait... Je l'entends gémir alors que je reçois sur ma langue le liquide chaud. Gourmande, je me fais un devoir d'en lécher chaque goutte qui s'échappe.

L’air complètement étourdi, il se penche vers moi et m’embrasse. Il va chercher nos verres, les pose sur la table de chevet et me rejoint sur le lit où on s’enlace.

Marc : Ça valait la peine de patienter tout ce temps-là.

Moi : Ça, c’était rien… Il reste encore quatre services.

dimanche 1 juillet 2007

Daniel: Partie 3

« Dieu! C’est long! ALLEZ ASCENCEUR! ARRIVE!!!!!!!!!!!!!!!!! AAAA!!!! Bon enfin!!! 9… 9-9-9-9… ENVOYE MONTE! C’est ça… c’est ça… monte, monte-monte-monte. 9. AAAAA!!!!
TOC! TOC! TOC! ALICE RÉVEILLE!!!!!!!!!!!!!! YOHOU! ALICE!!!!!!!! »

«
Wooo… arrête de vargeeeEEEEEEER… WO! »

« 19…AAAAAAAAAAA qui sont longues les ascenseurs ici! ENVOYE!!!!!!! »
«
Veux-tu ben m’dire qu’est-ce qui se passe? Y’est même pas 6 heures du matin! »
« EIIiiiiiiIIIIIIIILLE!!!! ASCENCEUuuuuuuuUUUUUR!!!! Aaaaaaa! Embarque, qu’es-ce t’attend???? »
«
As-tu avalé des speed toi? »
« 19… 19… C’est long!... DIX-NEUF!!!!!! Viens! TOC! TOC! TOC! MACHA! C’EST L’HEURE!!!!!!! RÉVEILLE!!!!!!! »
«
Anne, arrête de varger d’même tu vas réveiller les morts! Euh… Salut Macha! Excuse… euh… est juste folle à matin…WO! Arrête de me tirer par le bras, rendu là je peux me traîner toute seule. »
« Ok, les filles, assoyez-vous! J’suis en amour. »
«
Encore?
»

Ça c’est mes deux amies qui ont répondus synchroniquement. Elles me connaissent. Je ne suis pas toujours en amour. Mais la nuit que je venais de passer me le laissait croire. Je leur ai tout donné les détails. J’en ai quand même gardé un peu pour moi. Et pour lui. Lui. L’Homme avec un grand H. Lui avec qui je voudrais repeupler la planète. Ou refaire ma vie sur une autre planète. Sur MA planète. Une planète sereine. Une planète sans guerre. Une planète pure. Pacifique. Je repars encore dans mes utopies.

Il était près de 5 heures du matin quand j’ai réveillé mes deux copines pour leur raconter ma nuit d’extase. La nuit de rêve. Vous connaissez ces moments ou le temps s’arrête. Ou on espère qu’il s’arrête. Je reviendrais dans le temps si c’était possible. L’habit ne fait pas le moine. Derrière ce menuisier quelque peu timide se cache une vraie bête de sexe. Il sait comment s’y prendre. Je ne pourrai plus jamais passer à ses côté sans frissonner de désir en imaginant ses doigts se glisser sur ma peau… D’accord. Revenons-en à nos moutons.

« Je pouvais pas attendre. Fallait que je vous en parle tout de suite ou j’allais le crier sur le toit.»

Je pense qu’elles sont sincères quand elles me traitent de folle. Que voulez-vous. Je suis comme ça. Spontanée. Intense. Passionnée. Je suis folle et j’en ris.

« Quoi! Ça a permis de tester la solidité des meubles. Et ils le sont tous. » Le ton de ma dernière phrase les a fait rire.

Alice me met donc en punition. Pour les avoir réveillée, je dois leur préparer le petit déjeuner au Penthouse avec de bons jus de fruits. D’accord, d’accord. Je me rends et je prépare le tout avec une musique joyeuse. Je leur mets des petits parasols de cartons dans leur verre et des quartiers d’orange pour faire joli. Je suis folle mais gentille. Je prépare la table dehors au soleil. Il y a encore cette agréable fraicheur du matin. J’ai le temps de prendre une douche et me changer. Je n’avais pas encore dormi mais j’étais très hop la vie. J’ai donc mis ma robe soleil pour égayer encore plus ma matinée. Je trouve dans la salle de bain du loft, un parfum fruité parfait pour l’occasion. Voilà! Tout est prêt et moi aussi!

Les filles arrivent. Elles font le saut en voyant qu’en si peu de temps j’ai réussi à faire le ménage, préparer un bon déjeuner, me laver, etc. Non. Je ne me drogue pas. Je bois rarement du café et je ne prends rien de boostant. Finalement j’aimais bien ma punition. C’est mieux qu’une chambre de torture.

J’accueille les filles en souriant et en les plaçant à l’une des trois petites tables à l’extérieur comme au restaurant. Il ne me manquait qu’une serviette au bras et un habit propre. Je m’assois avec elles et leur raconte encore une fois ma nuit dans les moindres détails.
Ma réalisation : ce mec est maintenant une drogue pour moi. J’aurai besoin d’une dose quotidienne… selon les possibilités!

Daniel: Partie 2


Daniel s’installe enfin dans son loft. Enfin… pourquoi enfin! Au fond ça s’est fait passablement vite. Qui est-ce qui va l’aider à emménager dans son nouveau petit nid??? MOI! Je me suis portée volontaire, évidemment. Il a des amis qui viennent l’aider aussi, bien sûr. Ils sont mignons. C’est le fun de les voir travailler. Des hommes tout en sueur. C’est nous trois qui leur fournis la bière. On est gentilles, han? Il a récupérer quelques meubles de la maison qu’il avait avec sa blonde. Il veut les peinturer pour que tout ne soit plus que des souvenirs. C’est une bonne idée. Je vais l’aider. J’ai une passion pour la décoration et les couleurs. Il faut dire que j’ai plein de passion. D’accord. Je m’adapte facilement à ce que les gens veulent… ou plutôt j’essaie de me faire aux trippe des mecs qui m’attirent… on s’comprend là-dessus.

Je continue mon histoire. Les hommes déménagent les meubles et nous, les filles, nous déménageons… rien en fait, nous sommes dans le loft et ramassons un peu en faisant du ménage et en plaçant des choses. On essaie de créer un environnement propice à notre nouveau venu. Il va aimer ça ici. J’en suis sûre. Je vais m’occuper de tout ça (Hum!).

Ça y’est. C’est au tour du réfrigérateur de venir se pavaner devant nous. Ooooh la belle laveuse et sa jumelle non-identique la sécheuse. Il a trouvé des électro de dernière minute. Je vous le dis, il en a de la chance, le mec.

Quand tout fût entré dans le loft nous avons tout placé pour que ce ne soit pas le bordel pitoyable des habituels déménagements et après nous nous sommes fait venir du bon chinois. Mmmm…

Après notre pseudo souper à niaiser comme des ados cons finis tout le monde est parti sauf moi. Je suis restée avec lui pour l’aider à défaire les dernières boîtes (bonne excuse pour fouiller, non?). Il apprécie beaucoup ma présence. Je le sens. Il a un air nostalgique mais bien en même temps. Ses choses sont placées. Reste à peinturer mais ça ira à un autre jour. Il se fait tard et dormir dans la peinture, berk. Nous nous asseyons l’un près de l’autre par terre sur un tas de couvertures et de coussins.

« Pis? Ta première journée se passe bien? »
«
Je sais pas… Je vous remercie pour tout ça. Je sais pas ce que j’aurais fait, c’est fin de votre part. »
« Ça la ramène pas, je le sais mais au moins tu vas être bien tout seul ici. C’est grand, t’as des voisins qui sont là si y’a de quoi, t’as plein d’amis dans le même immeuble en plus, c’est le fun! »
«
Oui….
»

Je le regarde… Un petit enfant qu’on a le goût de serrer dans ses bras. Ce que je fais à l’instant même. Il se blottit contre moi. Je lui caresse les cheveux. Il me serre encore plus fort. Danger! Danger! Danger!...

DANGER! DANGER! DANGER!

J’en peux pu. Je le regarde dans les yeux. Je l’embrasse. Il me repousse. Il me regarde dans les yeux. Il m’embrasse à son tour. Me caresse. Me déshabille. Je le déshabille…

À suivre…