dimanche 1 juillet 2007

Daniel: Partie 3

« Dieu! C’est long! ALLEZ ASCENCEUR! ARRIVE!!!!!!!!!!!!!!!!! AAAA!!!! Bon enfin!!! 9… 9-9-9-9… ENVOYE MONTE! C’est ça… c’est ça… monte, monte-monte-monte. 9. AAAAA!!!!
TOC! TOC! TOC! ALICE RÉVEILLE!!!!!!!!!!!!!! YOHOU! ALICE!!!!!!!! »

«
Wooo… arrête de vargeeeEEEEEEER… WO! »

« 19…AAAAAAAAAAA qui sont longues les ascenseurs ici! ENVOYE!!!!!!! »
«
Veux-tu ben m’dire qu’est-ce qui se passe? Y’est même pas 6 heures du matin! »
« EIIiiiiiiIIIIIIIILLE!!!! ASCENCEUuuuuuuuUUUUUR!!!! Aaaaaaa! Embarque, qu’es-ce t’attend???? »
«
As-tu avalé des speed toi? »
« 19… 19… C’est long!... DIX-NEUF!!!!!! Viens! TOC! TOC! TOC! MACHA! C’EST L’HEURE!!!!!!! RÉVEILLE!!!!!!! »
«
Anne, arrête de varger d’même tu vas réveiller les morts! Euh… Salut Macha! Excuse… euh… est juste folle à matin…WO! Arrête de me tirer par le bras, rendu là je peux me traîner toute seule. »
« Ok, les filles, assoyez-vous! J’suis en amour. »
«
Encore?
»

Ça c’est mes deux amies qui ont répondus synchroniquement. Elles me connaissent. Je ne suis pas toujours en amour. Mais la nuit que je venais de passer me le laissait croire. Je leur ai tout donné les détails. J’en ai quand même gardé un peu pour moi. Et pour lui. Lui. L’Homme avec un grand H. Lui avec qui je voudrais repeupler la planète. Ou refaire ma vie sur une autre planète. Sur MA planète. Une planète sereine. Une planète sans guerre. Une planète pure. Pacifique. Je repars encore dans mes utopies.

Il était près de 5 heures du matin quand j’ai réveillé mes deux copines pour leur raconter ma nuit d’extase. La nuit de rêve. Vous connaissez ces moments ou le temps s’arrête. Ou on espère qu’il s’arrête. Je reviendrais dans le temps si c’était possible. L’habit ne fait pas le moine. Derrière ce menuisier quelque peu timide se cache une vraie bête de sexe. Il sait comment s’y prendre. Je ne pourrai plus jamais passer à ses côté sans frissonner de désir en imaginant ses doigts se glisser sur ma peau… D’accord. Revenons-en à nos moutons.

« Je pouvais pas attendre. Fallait que je vous en parle tout de suite ou j’allais le crier sur le toit.»

Je pense qu’elles sont sincères quand elles me traitent de folle. Que voulez-vous. Je suis comme ça. Spontanée. Intense. Passionnée. Je suis folle et j’en ris.

« Quoi! Ça a permis de tester la solidité des meubles. Et ils le sont tous. » Le ton de ma dernière phrase les a fait rire.

Alice me met donc en punition. Pour les avoir réveillée, je dois leur préparer le petit déjeuner au Penthouse avec de bons jus de fruits. D’accord, d’accord. Je me rends et je prépare le tout avec une musique joyeuse. Je leur mets des petits parasols de cartons dans leur verre et des quartiers d’orange pour faire joli. Je suis folle mais gentille. Je prépare la table dehors au soleil. Il y a encore cette agréable fraicheur du matin. J’ai le temps de prendre une douche et me changer. Je n’avais pas encore dormi mais j’étais très hop la vie. J’ai donc mis ma robe soleil pour égayer encore plus ma matinée. Je trouve dans la salle de bain du loft, un parfum fruité parfait pour l’occasion. Voilà! Tout est prêt et moi aussi!

Les filles arrivent. Elles font le saut en voyant qu’en si peu de temps j’ai réussi à faire le ménage, préparer un bon déjeuner, me laver, etc. Non. Je ne me drogue pas. Je bois rarement du café et je ne prends rien de boostant. Finalement j’aimais bien ma punition. C’est mieux qu’une chambre de torture.

J’accueille les filles en souriant et en les plaçant à l’une des trois petites tables à l’extérieur comme au restaurant. Il ne me manquait qu’une serviette au bras et un habit propre. Je m’assois avec elles et leur raconte encore une fois ma nuit dans les moindres détails.
Ma réalisation : ce mec est maintenant une drogue pour moi. J’aurai besoin d’une dose quotidienne… selon les possibilités!

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