vendredi 28 septembre 2007

L'arrivée de Benoît - II

Je croise Alice dans le corridor. Il doit être près de 18 heures. Je devais arriver pour l'heure du souper mais j'ai malheureusement eu un pépin en chemin...

Alice: Benoît t'attends depuis un bout de temps, déjà. Gianni est passé, paraît que ça avance bien la peinture... Qu'est-ce qui t'as pris tant de temps, au juste?

Macha: Encore un injecteur qui m'a laissé tomber! C'est le deuxième, ce mois-ci... Le garage va être fermé demain. Si je laissais ma voiture-là jusqu'à lundi, je devais payer. Utiliser une voiture de courtoisie m'obligeait à couper ma soirée avec Benoît en deux... Alors j'ai patienté un bout de temps là-bas.

Alice: Ça a dû paraître long.

Macha: Oui, mais le pire dans tout ça, c'est que j'ai eu toute la misère du monde à faire comprendre à Augusto que je n'étais pas intéressée!

Alice: Aug...? Non!!! Le mécanicien d'une soixantaine d'années? Tu blagues!

Macha: Eh bien, non. Je te jure, il m'a dragué. Au départ, il n'arrêtait pas de me complimenter... Puis, il m'a invité à sortir.

Alice: Qu'est-ce que tu lui as répondu?

Macha: Ben, c'est pas Al Pacino... Il ne me plaît pas et même en déployant tout son charme italien, il me laisse de glace. J'ai dû refuser aumoins à quatre reprises en tentant d'être délicate. Ça été long mais il a fini par comprendre et je pense qu'il l'a bien pris.

Alice: Tant mieux. On ne veut pas tuer sa virilité non plus.

Macha: Voilà! Bon, parlant de virilité, je vais aller prendre ma douche et me préparer à aller déconcentrer Benoît...

Je suis allée prendre douche, j'ai fait sécher mes cheveux puis je me suis enduite d'huile parfumée pour avoir la peau douce. J'ai enfilé un fin peignoir de satin.

Je me suis dirigée vers l'appartement de Benoît avec un petit pincement au coeur... qui est disparu à l'instant même où j'ai passé à travers la porte entrouverte et que j'ai aperçu le jeune homme qui était complètement absorbé par son travail.

Ses cheveux étaient un peu humides, probablement à cause de la chaleur. Il portait un vieux jean troué et un chandail sans manches noir. Il avait quelques taches de peinture bleue sur les coudes et les avant-bras. Il était jeune mais déjà tellement «homme».

J'ai refermé la porte délicatement et j'ai verrouillé. Ses quelques meubles et boîtes étaient empilées dans la section lui servant de cuisine alors qu'il peignait ce qui allait être son salon. Tout de même, il y avait une table. C'est là que je m'apprêtais à déposer les flûtes et le champagne lorsqu'il a décidé de retirer son chandail.

-Quel spectacle, je n'en demandais pas tant.

Il a légèrement sursauté en entendant ma voix. J'ai déposé les verres sur la table et j'ai ouvert la bouteille.

-Je ne t'avais pas entendu. Bonsoir.

Il a reposé son pinceau avant de nettoyer ses mains et ses bras à l'aide d'une serviette. Puis, il s'est approché de moi et a glissé son bras autour de ma taille pour m'embrasser sur les joues, s'éternisant sur chacune d'elles. La tension était palpable. J'ai versé le Boizel dans les verres et je lui ai remis l'un d'eux.

-Bienvenue dans mon royaume. Cul Sec!

Nous avalons d'une traite le liquide pétillant. J'ai toujours aimé sabler le champagne. Les bulles nous montent à la tête et nous enivrent plus rapidement.

Je prends son verre et je le sers une deuxième fois.

-Tu peux déguster celui-là.

J'ai remplis mon verre. Benoît me déshabillait des yeux. En l'espace d'une minute, il est devenu moins tendu, le champagne faisait son effet. Nous avons bu une ou deux gorgées en nous regardant l'un et l'autre. J'ai posé mon verre sur la table. Il y a également déposé le sien. Silence.

-Alors, tu me montres ce que tu étais entrain de faire?

Il a doucement glissé sa main dans la mienne avant de m'entraîner vers le salon. Je ne lui ai pas laissé le temps de placer un seul mot. J'ai tiré sur sa main pour qu'il se retourne vers moi avant de le pousser contre le mur fraîchement peint.

Il allait protester mais je l'ai fait taire en pressant ma bouche contre la sienne. Il a répondu à mon baiser en m'aggripant solidement par les fesses et a plaqué mon corps contre le sien. Je me suis écartée légèrement pour ouvrir mon peignoir d'un coup sec, dévoilant ainsi ma poitrine ainsi que mon sexe, bien humide qui semblait déjà prêt à l'accueillir. Il a tout de suite glissé sa main entre mes cuisses pour enfoncer un doigt en moi. Une onde de chaleur m'a traversé tout le corps. Je l'ai agrippé par le cou et j'ai tenté de prendre appui sur le mur mais c'était peine perdue, ma main glissait à cause de la peinture.

J'ai éclaté de rire. Benoît a sourit en voyant ma main toute bleue. Il s'est écarté de moi à regret pour attrapper la serviette qu'il avait utilisé plus tôt. J'ai lavé ma main... mais pas avant d'avoir laissé quelques empreintes ici et là sur sa poitrine. Il a recommencé à m'embrasser. J'ai glissé mes mains dans son boxer pour toucher son sexe qui en était déjà à sa pleine longueur. Il était doux et semblait énorme entre mes mains. J'ai eu envie de le goûter.

J'ai à nouveau poussé Benoît contre le mur avant de m'agenouiller devant lui. J'ai commencé à lécher son gland avec gourmandise. Il goûtait bon. Je chatouillais son frein avec le bout de ma langue quand le jeune homme s'est plié en deux, le souffle coupé.

-Arrête, arrête! Ne m'achève pas tout de suite... Je veux te pénétrer.

Il est venu me rejoindre par terre. J'ai voulu m'étendre mais j'ai accidentellement renversé une partie du plateau de peinture sur le plancher.

Et bien tanpis! Ce n'était pas une flaque de peinture qui allait nous arrêter. Je me suis étendue par terre, les jambes ouvertes. Il s'est penché sur moi et a glissé délicatement, avec une lenteur insoutenable, son sexe à l'intérieur du mien. Il effectuait ses coups de reins avec une lenteur telle que j'avais l'impression que son sexe faisait quatre fois sa longueur réelle. Puis, sans avertir, il s'enfonça en entier d'un coup sec. Restant en moi, il roula délicatement sur le coté afin que je me retrouve au-dessus de lui, en position d'andromaque. Je me suis mise à onduler des hanches, à faire des cercles, Benoît observait mon bassin, totalement hypnotisé.

-Ohhhhh... Tu bouges bien.

Il fermait les yeux et ne faisait qu'entrouvrir la bouche pour laisser échapper des soupirs reconnaissants. J'ai relevé et abaissé mes hanches, en tenant son sexe entre mes mains quelques fois avant de retourner m'étendre sur le plancher à ses cotés... Il est immédiatement revenu se faufiler entre mes cuisses.

-Maintenant, c'est à toi de bouger ces belles petites fesses et me montrer ce que tu sais faire.

Il s'est penché sur moi à nouveau, agrémentant son va et bien de petits mouvements de hanches qui stimulaient mes points sensibles. J'en avais des frissons dans le dos.

-C'est bon. C'est tellement bon, ne t'arrête surtout pas.

Je me sentais sur le point d'exploser. J'ai empoigné solidement ses fesses pour guider ses mouvements. Jusqu'à ce que je n'en puisse plus. Je me suis accrochée à ses épaules.

-Oh, oui. Plus fort. Plus fort.

J'ai relevé mon bassin et je l'ai entouré de mes jambes. Je pouvais sentir ses testicules frapper mes fesses à chaque coup de reins. J'ai resserré les muscles autour de son sexe pour augmenter mes sensations jusqu'à ce que les spasmes d'un orgasme puissant me fasse perdre tous mes moyens.

-Est-ce que je peux «venir» sur ton ventre?

-Oui, murmurai-je en un souffle.

Il se redressa pour s'agenouiller devant moi et pris sa verge entre ses mains pour se stimuler. Ça m'excitait de le voir se toucher, j'ai décidé de lui rendre la pareille. Je suis mise à caresser mes seins en écartant les cuisses pour lui laisser une pleine vue sur mon sexe. Ses mouvements devenaient de plus en plus rapides mais il n'était pas encore rendu au bout de son excitation... Alors, j'ai porté mes doigts à ma bouche avant de porter ma main jusqu'à mon sexe et j'ai commencé à effectuer de petits cercles sur mon clitoris. Quelques secondes plus tard, en proie à un nouvel orgasme, mon corps en sueur se tortillait sous ses yeux. C'est là qu'il a étouffé un cri, il s'est penché sur moi pour laisser son sperme gicler sur mon ventre encore frémissant. J'ai étendu le liquide chaud sur mon sexe et ma poitrine.

Benoît s'est écroulé sur moi, totalement épuisé.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je crois que Benoît restera un bail dans cet appart!

Choubi a dit…

À mon opinion je ne veux pas qu'il parte moi mais je ne suis pas traitre, je le lui laisse.