jeudi 13 septembre 2007

Souper de filles : Alice

-Alors et toi Alice comment s'est passé ton voyage ?
- Franchement moi, je n'ai pas grand-chose à dire.
- Ben oui ! Je te crois presque... Allez! Depuis quand tu nous fais de cachettes, toi ?
- Ok, ok ! Si vous tenez à le savoir, ce fût une catastrophe !
- Non impossible ! Explique-toi !
- Bon d'accord !

«Je suis à l'aéroport valise à la main tout fébrile de mon départ quand j'aperçois un superbe homme dans le petit bar de la place. Je prends mon courage à deux mains et à la table juste à côté de la sienne.
- Bonjour.
- Bonjour.
- Vous arrivez ou partez?
-Je pars pour l'Alaska, je ne supporte pas la chaleur de l'été, je préfère grandement le froid. Je sais, c'est peu commun.
- En effet mais j'aime bien les trucs hors de l'ordinaire.

Il vient me rejoindre à ma table et nous continuons la discussion. Plus la conversation avance et plus il se penche vers moi, je sens son souffle contre mon cou et il commence à glisser sa main sous ma jupe. Puis, il me glisse un petit bout de papier où il vient d'inscrire «Rejoins-moi à la salle de bain» et il quitte.

J'attends quelques minutes et me dirige vers la salle de bain, pousse la porte de celle des hommes et jette un coup d'oeil rapide à l'intérieur... Personne sauf mon bel inconnu. Sauvagement, il me tire dans une cabine, retire ma petite culotte et enfouit ça tête sous ma jupe.»
- Et tu disais que cela avait été catastrophique ! Je ne trouve pas qu'il y a de fin du monde ici, moi!
- Attends donc un peu !
- Donc...
«J’apprécie les plaisirs que la vie a bien voulue semer sur mon passage et après un certain temps,je commence à descendre sa braguette, il mordille doucement mes mamelons déjà bien durcis et je suis sur le point d'exploser de désir. Il me tourne face au mur, décans son pantalon et il vient pour me prendre par derrière quand j'ai la mauvaise... ou bonne idée, c'est selon ... de regarder ce qui s'attaque à moi et là, je le vois: son pénis est mauve et je peux constater que l'odeur de javel qui flotte dans l'air ne provient pas de la cuvette mais bien de son membre !»
- Non !
- Et oui ! Je peux vous dire que ce ne fût pas long pour me rajuster et laisser mon pauvre inconnu sur sa faim.
- Je te comprends donc !
- Mais ce n'est pas fini !
«Dans l'avion qui me mène sur les terres froide et gelées d'où je dois prendre mon bateau, assis a côté de moi, côté aller j'ai un petit vieux, soixante-dix ans minimum, très indécent et qui n'arrête pas de faire aller ses mains sur moi.
- Vous êtes très belle, mademoiselle... vraiment très belle. Vous éveillez en moi des souvenirs et me redonnez mon énergie de mes 20 ans... blablabla...

J’ai dû le menacer de lui casser les deux jambes avec sa canne pour qu'il me laisse tranquille, c'était insupportable ! Ces vieilles mains toutes ridées qui tentent de trouver un passage sur ma peau pour se faufiler sous mes vêtements.»
- Il faudrait dire à son médecin de revoir sa dose de Viagra
- Beurk, j'ai l'image en tête, je ne pourrais pas, moi non plus, supporter ça !
«Je finis par embarquer sur le navire qui me fera faire le tour de ces immenses îles de glace saine et sauve. Le paysage est magnifique et nous sommes très bien sur le bateau; piscine, restaurants et tout ce qu'il faut.

Quelques jours se passent sans problèmes, ni rencontres d'ailleurs! Puis le troisième jour, à la discothèque, un homme vient se greffer à moi sur la piste de danse. Nous nous amusons comme des petits fous.

Après avoir bien dansé et bien bu, l'idée me vient d'aller prendre un bain de minuit dans la piscine fermée pour la nuit, nous nous y rendons donc le plus discrètement possible. J'ignore encore à ce jour si c'etait le plancher ou moi qui tanguait mais je du me retenir aux murs pour pouvoir avancer. L'eau de la piscine était chaude et sous l'effet de l'alcool, nous nous embrassons. Le désir est si fort qu'il m'asseoit sur le coin de la piscine et tasse doucement le coin de mon dessous. Ses caresse commencent à se faire plus insistantes et de plus en plus précises.

Je jette un coup d'oeil sur son membre et constate que c'est le plus petit que je n'ai jamais vu. Il sait sûrement, quand même, s’en servir?

Après quelque minutes, monsieur se jette sur moi. Je me dit que ça promet, malgré la petitesse de son engin... mais contrairement a ce que je m’attend, il s’écrase de tout son poids dans une position de missionnaire plus que banale et en plus de ne rien sentir, on dirait que monsieur couine! Et terriblement fort! Un terrible turn off ! J’ai dû simuler pour me débarrasser de lui le plus vite possible! Quand il eu terminé de se servir de moi comme une poupée gonflable, il fût assez culotté pour me dire : ‘"
Tu as été extraordinaire"...!»
- Je ne peux pas le croire ! Tu exagères. Tu nous as tout inventé ça!
- Malheureusement non.
- Alors qu’as-tu fait? Tu devais être terriblement déçue.
- À mon arrivée, je suis allée voir François.
- Ton fameux François...
- Oui... mais lui, au moins, c’est une valeur sûre!

7 commentaires:

BeachBoy a dit…

vous allez pouvoir écrire un livre avec vos histoires:)

Francis a dit…

Oh et si y'a un livre j'en veux une copie dédicacée !

Encore une fois très captivant !

Chocolyane a dit…

Oh seigneur.

Ça me rappelle mes mauvaises baises. Peu nombreuses, mais marquantes.

La Souris (Marie-Ève Landry) a dit…

Des amants qui se trouvent bons (eux-même), c'est tellement fréquent en plus! Ceux-là, on en veut pas.

Anonyme a dit…

ça m'intrigue de savoir ce que le gars a la queue mauve avait?!

Alice a dit…

Marco, je l'ignore et je n'ai pas vraiment pris le temps de demander :)

Anonyme a dit…

Ouach, pauvre fille! Méchant voyage poche! Mais c'est pour mieux apprécier le prochain? Positivisme! LOLLLLLL