lundi 3 septembre 2007

Mousse

-Putain de journée de merde!!!

Je viens tout juste d'entrer dans l'appartement de Marc et je claque la porte. J'ai passé une journée de merde: Huit heures pour une seule scène de merde, dans une série de merde, avec un réalisateur de merde qui n'avait rien de mieux à faire que d'engueuler l'équipe de tournage et les acteurs sur le plateau.

-Macha, quelle belle surprise... Entre! T'as passé une bonne journée?

-Très drôle.

-Si ça peut te redonner le sourire!

-J'ai juste envie de décrocher. Décrocher complètement!


Je m'asseois sur son divan... Il vient me masser les épaules. Ça fait du bien.

-Sais-tu ce qu'on va faire? Je vais te faire couler un bon bain chaud avec plein de bulles... Je vais te rejoindre et on se saoule au champagne!

-Merveilleux plan. Je descend chercher l'alcool...


Je me rend au sous-sol pour dénicher une bouteille de champagne dans le cellier. J'opte pour la Veuve Clicquot... Je remonte à mon appartement. Marc est disparu. J'entre dans la salle de bain. Ma baignoire (qu'on pourrait presque qualifier de bassin parce qu'elle a des airs de piscine creusée, surélevée et entourée de moquette) est presque remplie et déborde de mousse au parfums exotiques. J'en reconnais l'odeur.

-Hummmmm, bain moussant comestible. Ça promet.


Je remplis deux coupes, j'allume quelques chandelles, éteint les lumières puis, je me dénude. Je monte les escaliers qui me mènent à la baignoire puis, je m'y allonge doucement. L'eau est chaude, presque brûlante; je soupire, exprimant mon bien-être. Marc entre dans la salle de bain sur l'entrefaite...

-Tu commences sans moi?

Saisissant l'opportunité, je laisse le haut de mon corps remonter à la surface, juste assez pour que mes petits seins pointent hors de l'eau. Je les empoigne fermement avant de laisser glisser mes mains sur ma chair mouillée... en poussant un gémissement qui laisse peu de place à l'imagination.

-T'aimes ça m'allumer, hein? Fait attention, bébé. J'te ferais remarquer qu'en ce moment y'a juste une robe de chambre qui nous sépare.

Je me redresse en m'appuyant sur le bord de la baignoire. Je replace une mèche de cheveux humide qui me chatouille le bout du nez. Je le regarde avec un petit air provocateur:

-Ouhhhhh... J'ai peur!

Il ouvre son vêtement et le laisse tomber par terre, m'offrant ainsi pleine vue sur son sexe turgescent. Un frisson me traverse... Je ne quitte plus des yeux. Il monte les escaliers et vient me rejoindre dans la baignoire. Il saisit sa coupe de champagne pour me faire un «cheers» qui tourne presque en «cul sec». Je dépose mon verre sur le coté et je lui enlève la sienne des mains.
Je m'agrippe à lui et l'embrasse passionnément, l'entourant de mes jambes. Il me tient d'une main et de l'autre, il recueille de sa main un peu de mousse, qu'il dépose au creux mon épaule et la regarde glisser doucement sur ma poitrine. De son bras qui m'entoure, il me soulève. Je me cambre alors qu'il se penche vers moi pour lécher la mousse qui coule sur un de mes seins, dont il taquine un instant le mamelon avec sa langue avant de le prendre dans sa bouche.

Puis, il me laisse retomber sur lui. Je plonge une main dans l'eau pour trouver son sexe. Il est énorme. Je brûle d'envie de le sentir en moi mais la chaleur est intolérable.

-Il fait chaud. Je commence à avoir des étourdissements... pour les mauvaises raisons. Ah! Ah!
Marc se lève, s'asseoit sur le bord de baignoire et tend le bras pour agripper un drap de bain qu'il étend sur la moquette. Il me tend l'autre main pour m'aider à sortir de l'eau. Je me sens déjà mieux.

Je me hisse jusqu'à lui avant de m'allonger à ses cotés, les jambes entrouvertes, le sexe offert à ses yeux. Il roule sur moi et s'insère très très doucement entre mes cuisses avant de poursuivre d'un puissant coup de rein qui me fait pousser un cri. Il donne un ou deux coups de reins légers avant de se retirer.

-Non!!

Il me retient et me repousse doucement sur le plancher.

-Reste couchée, détends-toi et laisse-moi m'occuper de toi.

Il descend doucement vers mon sexe qu'il commence à caresser de sa bouche. Tous mes muscles se relâchent d'un coup. Il titille mes points sensibles qu'il connait par coeur, avec le bout de sa langue mais de temps à autre, sans crier gare elle se faufile à l'intérieur... Chaque fois qu'il fait cela, il doit me retenir par les hanches car je me tords littéralement. Je cherche à lui échapper. Je ne me contrôle plus.

-Viens... Viens, j'en peux plus.

Il remonte jusqu'à moi et me pénètre à l'instant même. Il roule des hanches, comme j'aime. Je l'agrippe par les fesses pour guider ses mouvements, je veux qu'il s'enfonce plus profondément... mais juste pour m'agacer, il se retire et s'amuse à frotter son gland contre mon sexe qui s'impatiente. J'empoigne ses cheveux et mord son épaule. De ma main libre, je le griffe dans le dos mais pas assez pour lui faire vraiment mal.

Il me regarde dans les yeux et pousse un grognement viril. Il a la mâchoire serrée. Il s'enfonce à nouveau en moi, me gratifiant de solides coups de reins. Au bout d'un moment, il m'empoigne par les hanches et me retourne sur le ventre avant de se glisser à nouveau entre mes cuisses. Il m'enlace et se couche sur moi pour me maintenir au sol et remue des hanches jusqu'à ce que je me mette à hurler de plaisir (dieu merci, les appartements sont insonorisés). Il accélère le rythme et se laisse enfin aller... Il gémit à mon oreille.

Il se retire et se laisse tomber à mes cotés. Il m'attire contre lui. Quelques secondes plus tard, totalement épuisé, il s'endort. Je l'ai réveillé pour qu'il vienne dormir avec moi dans mon lit. Permission spéciale...