Annabelle revient de la cuisine avec une autre bouteille.
Alice: À ton tour Macha...
Annabelle: Et puis, c'était comment, la Toscane. Je veux tout savoir en détails.
Alice: C'est situé où Montecatini? Sur la pointe de la botte?
Macha: Ah! Ah! Non, en fait... Si l'italie est une botte mi-cuisse, j'dirais que la Toscane est tout juste au-dessus du genoux...
Annabelle: Oui, bon. On s'en fout de la géographie. Moi, je veux savoir ce que vous avez fait... dans le détail!
Macha: Cochonne.
Alice: Celui qui le dit, c'est lui qui l'est?
Macha: J'avoue.
«Le voyage en avion s'est bien passé. Vous savez combien je déteste voler. J'ai été stressée jusqu'à Toronto. Le deuxième vol s'est beaucoup mieux passé. Un voyage de douze heures au total... J'ai fini par m'endormir. Quand j'ai ouvert les yeux, on était déjà sur le point d'atterir à Rome. Comme j'y étais allé y'a deux ans, j'avais pas envie de m'éterniser là-bas alors avec la patience d'ange que vous me connaissez... J'ai réussi à convaincre Alexis de prendre un taxi jusqu'à Montecatini Terme.
C'est vraiment bien placé; on était à moins d'une heure de Florence et de Pise. J'ai été un peu déçue de l'hôtel par contre. Pour moi, ça faisait plus trois étoiles que quatre étoiles... Enfin, le personnel était tellement gentil que ça compensait! Le bar ressemblait à un salon... Dans le restaurant, il n'y avait que des tables pour deux, c'est vraiment une destination de couples.
Lundi, après avoir déposé nos bagages à l'hôtel, nous avons fait un petit tour dans Montecatini. Je crois qu'on arrêtait dans tous les petits restos qui avaient l'air bons. J'ai dû prendre trois livres ce jour-là... que j'ai probablement reperdues à force de marcher. Le soir, on est allé dans une discothèque dont j'ai oublié le nom mais on est pas resté longtemps... J'avais les pieds en bouillie et le décalage faisait son effet.
Le mardi, on est est allé dans «Montecatini haute» pour voir le paysage... des collines vertes à perte de vue, j'ai pris des tas de photos!
Mercredi, on s'est rendu à Florence où on a fait un tour de ville pour voir les monuments. On a visité le Palazzo Vecchio. Les filles, j'ai vu le fameux David de Michel-Ange.»
Alice: Pis, y'était cute?
Macha: Beau torse... mais en bas, pas très amanché... mais c'est vrai que c'est trompeur.
Annabelle: Pis tu sais ce qu'ils disent «C'est mieux une petite travaillante, qu'une grosse paresseuse» !!!
«Jeudi, on est allé à Pise pour voir la fameuse tour. On est monté dedans mais rendue au 6e étage, j'ai commencé à avoir le vertige. Alexis a dû me soutenir jusqu'en bas. Quelle belle moumoune je fais! Le reste de la semaine, on a pris ça plus relax... On est allé visiter quelques vignobles autour de Montecatini. Au fait, si vous avez remarqué dans le cellier, y'a quelques bonnes bouteilles que j'ai ramené de là-bas. La prochaine fois que je vais en Toscane, je fais la route du vin...»
Alice: Bon, alors... Ils viennent les détails intéressants?
Macha: Relaxe, j'y arrive!
«Alexis habite avec nous depuis la fin juin seulement. J'avais prévu profiter des vacances pour l'essayer à fond, comme on dit. Seulement, je me suis fait prendre à mon propre jeu... Les quatres premiers jours, oubliez ça, quand c'est pas moi qui était trop crevée, c'était lui et le matin au réveil, on avait tellement hâte de visiter le coin qu'on se contentait d'une petite vite avant le déjeuner. En revanche, les derniers jours, on ramenait des bouteilles de vin à la chambre et on se la coulait douce. On passait nos soirées dans le jacuzzi ou dans la chambre... à boire ou baiser comme des nymphos.
Le dernier soir, on s'est payé la traite.
Cette nuit-là, il devait être près de deux heures du matin. Alexis et moi revenions de prendre un verre dans un bar et j'en avais un peu marre de l'air climatisé de la chambre. Une petite idée m'est passé par la tête.
Alexis était dans la salle de bain et se préparait à se mettre au lit. J'ai donc sorti un sangiovese... et la douillette en douce, sur le balcon. Lorsqu'il en est sorti, je l'attendais en nuisette devant la porte. Je lui ai fait signe de me suivre à l'extérieur. Il me regardait avec un petit sourire en coin, se demandant ce que j'avais derrière la tête.
Je me suis étendue sur la couverture et lui ai tendu un verre de vin. Il s'est étendu à mes cotés et nous avons trinqué.
-À notre dernière nuit en Toscane.
-... Qui promet d'être la plus chaude de toutes.
Nous avons bu une gorgée ou deux. Il a posé mon verre de vin par terre à un endroit sécuritaire et s'est penché sur moi pour m'embrasser. Sa bouche et sa langue goûtaient fruité. Sa main remontait doucement ma cuisse... bientôt sous ma nuisette. En deux temps, trois mouvements, j'étais assise sur lui et je détachais les cordons de son bas de pyjama.
-Qu'est ce que tu fais?
Je descends de sur lui quelques secondes et je tire sur son pantalon pour le retirer. Il se laisse faire, un peu étonné mais il se dépêche de cacher ses parties intimes avec la couverture.
- Macha, pas ici...
Il était visiblement nerveux.
-Pourquoi pas?
-La lumière de notre balcon est allumée, on est super bien éclairés. J'veux pas qu'on nous voit.
-Ah bon, pourquoi? T'as honte d'être avec moi?
-Non, arrête... t'es tellement belle!
Il m'embrasse doucement, je sens qu'il a envie de moi.
-Fais-moi confiance. Dans cinq minutes, tu en auras pu rien à faire qu'on nous voit ou pas...
-O.k. mais je te préviens, tanpis pour toi si quelqu'un sort, viens pas faire ta timide!
-Aucune chance.
Je l'ai fait mettre à genoux devant moi et j'ai commencé à le sucer. Au début, je sentais qu'il faisait attention pour être le plus silencieux possible mais après une minute ou deux, il a fini par se laisser aller. D'ailleurs, il a probablement fait un peu trop de bruit car juste au-dessus de nous, de biais, un jeune homme est sorti sur son balcon.
Alexis m'a arrêté doucement et m'a parlé à l'oreille tout en continuant de me caresser:
-Quelqu'un nous regarde en haut...
-Tu le vois?
- À peine, il est assis par terre, les mains accrochées aux barreaux. Il fait noir, c'est tout juste si on voit son ombre. J'ai l'impression qu'il pense qu'on ne le voit pas.
-Alors, on lui fait un show?
-C'est bon. Je te suis...
Je me suis relevée, à genoux et je me suis placée dos à lui pour qu'il me prenne en «cuillère levée». De cette façon là, Alexis pouvait me tripoter les seins et le clito à coeur joie et notre voyeur pouvait en avoir plein la vue. On y est allé comme ça pendant quelques minutes puis...
-Qu'est-ce qu'il fait?
-Il se touche...
-C'est bon, on va l'achever. J'te gage que je te fais venir avant lui...
Je me penche vers l'avant pour qu'il me prenne en levrette. C'est mortel... Alexis ne résiste pas trente secondes de plus. Il a jouit dans le temps de le dire!»
Annabelle: Et le voyeur, lui?
Macha: À peu près dix secondes plus tard!
*Éclat de rire général*
Alice: Moi, j'crois que j'aurais pas osé. Je suis à l'aise avec mon corps mais y'a des limites!
Macha: Bof, dans le feu de l'action...
Alice: P't'être un jour, on verra.
Annabelle: Alors, ça s'est terminé comment cette nuit-là?
«On est rentré dans la chambre et pour le reste, on a mélangé le sexe et le vin. On s'en est donné à coeur joie, en s'en verser partout sur le corps. C'était vraiment agréable mais le lendemain, l'hôtel nous a chargé pour le nettoyage des draps. Ah, ah!!!»
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
5 commentaires:
Ouf... Quel site! Surprenant sur le moment mais intéressant à lire. Je reviendrai.
Héhéhé, torride, torride ;c)
J'aime bien vôtre site les filles, vos histoires sont assez, disons le, super...:c)
c'est presque un site NSFW (not safe for work), y'a beau pas avoir d'images...
Je crois que je vais le prendre comme un compliment, beachboy!
L'imagination travaille...
Enregistrer un commentaire