lundi 16 juin 2008

La reconquête

Une discothèque de la rue St-Laurent... Ce n'était tellement pas son genre! Pourtant, d'après ce que les filles m'avaient raconté à son sujet, il semblait que Marc soit passé du côté obscur de la force. Je suis allée à l'adresse que les filles m'avaient donné. J'ai même dû me taper la file avant de pouvoir y pénétrer. Le doorman à l'air fendant vient de me faire entrer.

J'ai toujours eu horreur des bars de la Main. Toutes les filles y sont pareilles, portant des talons beaucoup trop hauts pour avoir une démarche naturelle. Des jupes trop courtes pour pouvoir s'asseoir sans faire démonstration de dentelles. Leurs sacs Chanel ou Gucci... Les hommes quant à eux semblent croire qu'ils n'ont qu'à brasser leur «set de clef» BMW pour accrocher leur conquête d'un soir. Ils ont peu à faire de qui vous êtes. Tout est dans l'apparence. Lorsque vous entrez, ils vous dévisagent tous de la tête aux pieds: les femmes s'assurent que la rivalité n'est pas trop grande. Les hommes inspectent la marchandise. Ce genre d'endroit me répulse.

Évidemment, je détonne avec ma petite robe olive, qui n'a rien de doré ni argenté, qui tombe au-dessus du genou. Avant d'entrer, j'ai défait le chignon qui retenait ma longue chevelure et l'ai laissé tomber sur mes hanches. Marc aime voir mes cheveux détachés.

Y'en aura pas de faciles... Il est fâché. Je peux le comprendre. Je ne l'ai pas «tassé» avec plaisir non plus, quand Étienne m'avait demandé de le faire. Pourtant, je l'ai fait. Avec les résultats qu'on connait. Et dieu sait que Marc m'a manqué pendant ce temps.


Je m'accoude au bar un instant. Le barman me demande si je désire boire quelque chose, je lui dis que je commanderais plus tard. En réalité, je n'ai pas l'intention de rester. Je suis ici pour Marc...

Je balaie la pièce du regard pour voir s'il y est. Je l'aperçois en compagnie d'une blonde gonflée à l'eau saline. Cette vision m'affecte beaucoup plus que je ne l'aurais cru mais je décide d'y aller quand même.

Je marche lentement vers lui, d'un pas assuré. Je le fixe comme une panthère observe sa proie. Les hommes se retournent sur mon passage. Je les ignore. Il n'y en a qu'un seul qui m'intéresse.

Je continue mon chemin jusqu'à ce qu'il se rende compte que je suis là. Il cesse brusquement de porter attention à la demoiselle devant lui. Intriguée, la blonde se retourne vers moi lorsque je m'arrête à côté d'elle. Elle me regarde de la tête aux pieds d'un air dédaigneux pensant sans doute m'intimider, ce qui ne fonctionne pas. Voyant que Marc ne peut détacher ses yeux de sur moi, elle lève les yeux au ciel d'un air exaspéré et tourne les talons.

Nous restons là, sans rien dire, à nous regarder droit dans les yeux pendant une minute. J'ai le coeur qui bat à tout rompre et je sens que Marc traverse toutes sortes d'émotion, un mélange de soulagement et de tristesse, de désir et de colère.

-Qu'est-ce que tu fais ici?

-Je suis venue pour te ramener à la maison.

-Je n'habite plus chez toi, si tu te souviens bien.

-Je me souviens. C'était une erreur Marc. Je suis désolée...

-Tu crois que tu n'as qu'à te pointer ici en disant que tu t'excuses pour que je te suive comme un petit chien?

-Non. Ce que j'ai fait est inexcusable. Seulement, je ne veux pas qu'on en reste ainsi. Viens chez moi. On va parler.

Il reste silencieux pendant quelques secondes, l'air boudeur. Puis, il attrape son verre de bière dont il ne restait que le quart, qu'il engloutit avant de le reposer d'un geste sec, sur le comptoir. Il soupire. Il me suit.

Il reste muet tout au long du trajet en taxi. Nous rentrons à La Commune, puis dans ma suite. Je me rends dans la cuisine et je le rejoins au salon. Il est toujours debout, comme s'il n'allait pas rester. Je lui lance un trousseau de clé qu'il attrape.

-Qu'est-ce que c'est?

-La clé de ta chambre.

-Je n'ai pas l'intention de revenir.

-Ne reviens pas, alors!

Je m'approche de lui, l'air confiant.

-Je ne te toucherai pas.

-C'est ça!

Je l'accroche par sa veste de cuir et l'attire vers moi. Ma bouche s'empare de la sienne. Il se laisse embrasser pendant une seconde avant de me repousser brusquement.

Très bien, alors! Je replace tranquillement mes cheveux et je lui tourne le dos pour aller en direction de ma chambre lorsqu'il m'agrippe fermement par le poignet pour me ramener vers lui. Il m'embrasse sauvagement et me pousse contre le mur du corridor.

Je fais glisser une des bretelles de ma robe pour lui laisser voir un de mes seins sur lequel il se jette littéralement alors que de ses mains, il relève le coton délicat sur mes cuisses et fait glisser ma culotte déjà humide.

Je défais rapidement la ceinture de son pantalon. Il détache le bouton et descend sa braguette. J'ai tout juste le temps de relever le bas de ma robe... Sa main droite cherche mon sexe et l'autre dégage son membre viril de son sous-vêtement. Il se penche un peu pour attraper une de mes jambes qu'il ramène sur sa hanche et me pénètre brusquement. J'étouffe un cri, non pas de douleur mais bien de plaisir... Ses mouvements de va-et-vient m'excitent au plus haut point, je n'arrive pas à retenir les sons qui s'échappent de ma bouche.

- Oh! Ce que je rêvais d'entendre ça de nouveau... Tu ne perds rien pour attendre.

Il se retire et s'agenouille devant moi, faisant glisser sur lui ma jambe qui se trouvait sur sa hanche un peu plus tôt jusque sur son épaule. Son visage se retrouve entre mes cuisses. Je m'accroche à la commode qui se trouve près de moi pour ne pas perdre l'équilibre pendant que sa langue taquine mon sexe. J'ai peine à me tenir si bien qu'il doit s'assurer de bien me tenir contre le mur pour me pénétrer de sa langue. Je pousse un cri, lorsque je suis prise d'un orgasme violent.

Il me laisse le temps de reprendre mon souffle, faisant tomber ma robe et retirant très rapidement ses vêtements. Son sexe est raide comme une barre. Je le regarde d'un air malicieux. Je m'agenouille doucement sur le plancher devant lui puis, je lui tourne le dos et m'installe «à quatre pattes» les jambes bien écartées pour lui donner pleine vue sur mon vagin qui n'attend que lui. Je tourne ma tête vers lui, avec un petit sourire en coin et repousse mes cheveux dans mon dos pour qu'il puisse s'en saisir quand bon lui semble.

Il emmet une espèce de grondement viril. Il s'avance et s'insère lentement en moi, avec une lenteur presque exaspérante. Puis, il commence à se mouvoir tranquillement, admirant la vue de son sexe qui me pénètre. Un frisson me traverse. Comme c'est bon!

Lentement, il accélère le rythme. Au bout d'un moment, il agrippe mes cheveux, ce qui ne manque pas d'attirer ma tête vers l'arrière et de me faire cambrer un peu plus. Je sens qu'il est très excité car il est de plus en plus bruyant. Je veux l'entendre jouir aussi.

-Plus vite. Plus fort. Baise-moi comme tu as vraiment envie de me baiser!

Il laisse aller mes cheveux et m'empoigne fermement par les hanches. Pendant plusieurs minutes, ses hanches et mes fesses s'entrechoquent, ses testicules se frappent contre mon clitoris. La stimulation de ces dernières amalgamées au va-et-vient plus rapide fait grimper mon excitation au maximum, si bien que je jouis pour une deuxième fois.

Voyant qu'il n'arrive toujours pas au bout, je reserre fermement mon sexe autour du sien. C'est là qu'il s'écarte un peu, accélérant le rythme encore plus, puis agrippant fermement ma chair, il se met à gémir très fort mais il se retire juste avant de venir et recule.

Je garde ma position. Il a les yeux rivés sur mon sexe. D'une main, il me prend par les hanches et de l'autre, il saisit son pénis qu'il branle jusqu'à l'éjaculation. Il déverse sa semence partout sur mon sexe et mes fesses avant de se coucher par terre à mes côtés, totalement épuisé.

-Alors, est-ce que tu vas revenir?

-Je ramène mes choses demain matin.

3 commentaires:

White a dit…

Repris par les couilles !

Anonyme a dit…

J'adore vous lire!
Hâte à la suite !; )

Blanco a dit…

Haha! Amusant et torride votre blog, les filles. Considérant ma situation, c'est un peu de la torture psychologique de vous lire, mais bon, comme dirait le Joker, "you're just too much fun!"