lundi 16 juin 2008

La douche

-Sors d'ici immédiatement !


-Ok... Relaxe ce n'est que moi.


-Depuis quand entre-t-on dans la salle de bain des gens sans cogner !? D'ailleurs que fais-tu chez moi ?


-Je voulais simplement te dire que j'étais de retour de Cuba.


-Nous en discuterons lorsque je me serai habillée, d'ailleurs... Veux tu me donner ma serviette s.v.p. ?


- Non!


Il saisit ma serviette et la jette dans le salon.


-Ça ne va pas la tête ? C'est quoi ton problème !?!


-Je n'en ai pas, je veux simplement pouvoir continue à te regarder. Tu es belle sous la douche.


-Je vois... Les filles là-bas n'ont pas voulu de toi! Elle ne comprenaient rien ton espagnol`... Si on peut qualifier cela d'espagnol!


-Non, bien au contraire, elles ont trouvé cela adorable!

-Alain, ma serviette je te prie, je commence a m'impatienter.


-T'impatienter? De la patience tu n'en as pas!

-Alain, je vais me fâcher!!


-M'en fiche!

-Heille, le cure-dents ! Je sais bien que réfléchir ce n'est pas ta matière forte mais: ma serviette et dépêche pour une fois !


- Tiens donc, le chaton essaie de ce faire passer pour un lion... Grrrmiaou!!!


Il ouvre la lingerie et agrippe ma pile de serviette... qui suit exactement le même chemin que la première!


- Cela, tu vas me le payer !


Sans réfléchir une seconde de plus, j'agrippe la douche téléphone et la dirige droit sur lui, le mouille de la tête au pieds... et je re-dépose le pommeau à sa place.


À ce moment, il se rue sur moi et me plaque au mur m'embrasse avec fougue. L'eau coule sur nous, rageusement, je lui retire son pantalon et le suce avec tout mon savoir faire.

Au moment où il est sur le point de venir j'arrête, soudainement. il me relève et me tourne pour me prendre debout dans une position de levrette au rythme endiablé. Mes seins sont comprimés contre la céramique j'ai à peine la place de bouger. Nos ébats durent ainsi un petit moment puis dans un cri bestial, Alain donne un dernier coup de bassin et se retire.

Sans dire un mot, il retire son chandail détrempé, se dirige au salon, agrippe une serviette et m'en lance une.

- Il était temps !

-Tu sais, tu n'était pas obligé d'essayer de me noyer. J'aurais bien fini par te la donner ta serviette.


Et sans rajouter quoi que ce soit, il referme la porte de mon appartement, ses vêtements sous le bras, laissant derrière lui tout un désastre dans le salon et la salle de bain.

1 commentaire:

Choubi a dit…

Il ne change pas ce Alain!